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Note sur le commerce Québec-Suisse
L'économie suisse
* Nombre d'unités de francs Suisse par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2021. Sources : Fonds monétaire international (FMI), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC). Compilation : Direction des politiques analyse économiques, juillet 2022. Ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie (MEIE). | |
Population (en millions) | 8,7 |
---|---|
PIB en milliards de dollars américains courants | 812,6 |
PIB par habitant en dollars américains courants | 93 720,0 |
Taux de croissance du PIB réel (%) | 3,7 |
Taux d'inflation (%) | 0,6 |
Taux de chômage (%) | 3,0 |
Taux de change* | 0,7292 |
Exportations de biens et services (en milliards de dollars américains courants) | 432,3 |
Importations de biens et services (en milliards de dollars américains courants) | 405,8 |
Le contexte économique
L'économie suisse est l'une des plus compétitives au monde. De 2015 à 2020, le taux de croissance de son produit intérieur brut (PIB) a été positif pour chacune des années, avec une moyenne annuelle de 1,9 %. Comme la plupart des économies du monde, elle a été durement frappée par la pandémie de COVID-19, enregistrant une croissance négative de son PIB en 2020 (−2,5 %) dans le contexte de crise sanitaire
Malgré la pandémie, l'économie suisse a été relativement résiliente en raison notamment de la compétitivité de ses entreprises à l'échelle internationale, d'une main-d'œuvre hautement qualifiée et du poids économique plutôt faible des activités liées à l'hébergement et aux loisirs. D'autres facteurs ont contribué à atténuer les effets négatifs des mesures prises pour contrer la pandémie, dont l'injection généreuse de liquidités par les autorités pour soutenir l'économie. La demande intérieure dynamique, en particulier la consommation privée, et l'investissement expliquent aussi cette résilience.
Depuis 2021, le PIB de la Suisse renoue avec la croissance. La levée des principales restrictions imposées en raison de la pandémie favorise et stimule l'activité économique.
La politique monétaire est demeurée relativement expansionniste1, tandis que la politique budgétaire, qui était neutre2 avant la pandémie, a été affectée par l'ampleur des crédits d'urgence injectés dans le contexte de crise sanitaire, ce qui a mené à un déficit des finances publiques. La situation budgétaire reste néanmoins très solide. La dette brute des administrations publiques représentait 42,4 % du PIB en 2020 et 42,2 % en 2021 (source : FMI). Depuis quelque temps, elle est sous contrôle relatif grâce à l'instauration d'un mécanisme de frein à l'endettement3.
En 2021, l'économie suisse occupait une place enviable par rapport à celle des autres pays. Elle se classait au deuxième rang mondial de l'Institut de management et de la distribution4 sur le plan de la compétitivité et se situait au troisième rang parmi les pays de l'OCDE pour ce qui est du PIB par habitant.
Les répercussions de la crise ont été très différentes selon les secteurs, les entreprises et les travailleurs. Les secteurs moins concernés par les mesures de barrière physique (ex. : distanciation sociale) ou encore ceux qui ont pu s'adapter facilement au télétravail et à l'accélération de la transformation numérique se sont rétablis rapidement. Les entreprises ou les activités tributaires de contacts directs avec la clientèle (ex. : services touristiques) ont subi plus durement les contraintes et les restrictions imposées. Cette situation a eu un effet négatif disproportionné sur les travailleurs, qui y sont représentés en grand nombre.
En 2021, l'économie suisse a enregistré les performances suivantes :
- une croissance du PIB réel de 3,7 %;
- une inflation de 0,6 %;
- un taux de chômage de 3 %.
Les perspectives demeurent relativement optimistes, car l'économie suisse affiche des signes de reprise. La demande, l'investissement productif ainsi que la consommation devraient s'accélérer en 2022. L'activité économique devrait poursuivre son rattrapage, grâce à une demande domestique toujours dynamique. En cas de baisse des dépenses publiques pour soutenir la relance, la consommation des ménages pourrait être le principal moteur de la reprise économique.
Les prévisions du FMI indiquent une croissance de l'économie suisse de 2,2 % en 2022, de 1,4 % en 2023 et de 1,8 % en 2024.
Malgré ces prévisions optimistes, elle reste sensible aux chocs graves, aux enjeux internes (ex. : l'inflation, le prix élevé de l'immobilier) ainsi qu'aux tensions géopolitiques externes (ex. : guerre en Ukraine et ses conséquences économiques totalement imprévisibles, la hausse des taux d'intérêt).
Parmi les défis auxquels fait face la Suisse, signalons les suivants : aider l'économie à poursuivre sa reprise et sa croissance pour préserver le niveau de vie élevé actuel de la population, renforcer la compétitivité pour rehausser la productivité et la croissance afin d'inscrire la prospérité dans la durée, prendre en compte la guerre en Ukraine et ses conséquences imprévisibles de même que la hausse de l'inflation et des taux d'intérêt. De nouvelles turbulences financières dans le monde (en particulier en Europe) pourraient assombrir ou modifier négativement les perspectives favorables de la reprise et de la poursuite de la croissance économique.
Les finances publiques
En 2021, la situation budgétaire de la Suisse était relativement saine. Malheureusement, l’ampleur des mesures et des crédits d’urgence requis pour la lutter contre la pandémie et soutenir l’économie dans le contexte de la crise a conduit les finances publiques à un déficit.
Le coût des dépenses budgétaires extraordinaires liées à la pandémie totalise environ 2,4 % du PIB (source : OCDE)
En 2021, le solde des administrations publiques était déficitaire et représentait 2,3 % du PIB. Néanmoins, la situation budgétaire reste très solide.
La dette brute des administrations publiques représentait 42,4 % du PIB en 2021 (source : FMI). Depuis plusieurs années, elle est modérée et stable. Ce bon résultat est attribuable dans une large mesure à la gestion rigoureuse des autorités du pays.
La solidité de la situation budgétaire et le faible niveau de la dette publique s’inscrivent dans la règle fédérale du frein à l’endettement.
La situation financière devrait continuer à s’améliorer à la sortie de la crise sanitaire, surtout grâce au mécanisme de frein à l’endettement que le pays a adopté (voir la note de bas de page no 1).
Le commerce extérieur5
En 2020, le commerce extérieur de la Suisse (c'est-à-dire la valeur totale des exportations et des importations de biens et services) s'élevait à 838,1 G$ US.
Les exportations représentaient 51,6 % des échanges commerciaux totaux, et les importations en comptaient pour 48,4 %.
Les marchandises représentaient 73,9 % des exportations, comparativement à 26,1 % pour les services commerciaux.
Elles représentaient 72 % des importations, contre 28 % pour les services commerciaux.
Au total, les marchandises représentaient 72,9 % des échanges commerciaux et les services 27,1 %.
À l'échelle mondiale, la Suisse se classait au 17e rang des exportateurs (1,81 %) et au 17e rang des importateurs de marchandises (1,64 %).
En ce qui concerne les services commerciaux, le pays se classait au 12e rang des exportateurs et au 12e rang des importateurs.
Les services de transport6 (11,3 %) dominaient les exportations et les importations (10,4 %) de services commerciaux.
Les principaux grands groupes de produits échangés
En 2020, les principaux groupes de produits exportés par la Suisse étaient les suivants : les produits manufacturés (73,5 %), les produits agricoles (3,2 %) ainsi que les produits combustibles et des industries extractives (2,7 %). Les autres groupes de produits représentaient 20,7 % du total.
Cette même année, les principaux groupes de produits importés par la Suisse étaient les suivants : les produits manufacturés (66,7 %), les produits combustibles et des industries extractives (5,5 %) ainsi que les produits agricoles (4,8 %). Les autres groupes de produits représentaient 23 % du total.
Les principaux partenaires
En 2020, les principaux clients de la Suisse étaient l'Union européenne (UE-27), les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et l'Inde.
Cette même année, ses principaux fournisseurs étaient l'UE-27, les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et Hong Kong.
Le commerce de marchandises7 entre le Québec et la Suisse8
L'évolution des échanges
En 2021, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Suisse se chiffraient à 2 223 M$, une hausse de 68,6 % (+905 M$) par rapport à l'année 2020. Celle-ci s'explique principalement par l'augmentation des exportations (+733 M$) et des importations (+172 M$) par rapport à 2020.
La même année, la valeur de ces échanges représentait 25,5 % des échanges commerciaux de biens entre le Canada et ce pays.
Au cours de la période considérée (2017-2021), la croissance annuelle moyenne de la valeur des échanges a été positive (+1,3 %).
Toujours en 2021, la valeur des échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Suisse représentait 7 % de la valeur des échanges entre le Québec et l'UE-27. Dans les deux cas, les échanges étaient dominés par les importations du Québec : 1,1 G$ avec la Suisse et 21,5 G$ avec l'UE-27. Les échanges commerciaux de marchandises avec la Suisse représentaient 1,1 % des échanges internationaux totaux de marchandises du Québec.
En 2021, le solde des échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et la Suisse était positif (+59 M$).
* Les chiffres étant arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, juillet 2022 | |||||
2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|
Exportations | 1 064 | 1 127 | 442 | 408 | 1 141 |
Importations | 685 | 751 | 678 | 910 | 1 082 |
Commerce total* | 1 749 | 1 879 | 1 119 | 1 318 | 2 223 |
Les exportations
En 2021, la valeur des exportations de marchandises du Québec à destination de la Suisse s'établissait à 1 141 M$ et représentait 37,7 % des exportations canadiennes vers ce pays. Elle correspondait également à une hausse de 179,6 % par rapport à 2020.
La même année, la valeur des exportations de marchandises du Québec vers la Suisse représentait 12 % des exportations québécoises de marchandises vers l'UE-27.
Au cours de la période considérée (2017-2021), la croissance annuelle moyenne de la valeur des exportations a été négative (−8,4 %).
En 2021, les cinq produits en tête de liste des exportations québécoises vers la Suisse étaient les suivants :
- Or, sous formes brutes ou mi-ouvrées, ou en poudre (52,7 % du total);
- Avions, hélicoptères et autres véhicules aériens ou spatiaux (14,5 %);
- Platine, sous formes brutes ou mi-ouvrées, ou en poudre (14,1 %);
- Fèves de soja, même concassées (6,8 %);
- Diamants, même travaillés, mais non montés ni sertis (1,8 %).
Toujours en 2021, la valeur des dix principaux produits québécois exportés vers la Suisse représentait 92,8 % de l'ensemble des exportations du Québec vers ce pays.
Le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés à destination de la Suisse se répartissait comme suit : les produits de moyenne-faible technologie (75,5 %), les produits de haute technologie (20,1 %), les produits de moyenne-haute technologie (2,4 %) ainsi que les produits de faible technologie (2,0 %).
Au cours de la période considérée (2017-2021), les produits de haute technologie ont dominé les exportations du Québec à destination de la Suisse, à l'exception de l'année 2021, où les produits de moyenne-faible technologie occupaient la première place.
Les importations
En 2021, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de la Suisse était de 1 082 M$ et représentait 19,0 % du total des importations canadiennes en provenance de ce pays. Elle correspondait également à une hausse de 18,9 % par rapport à l'année 2020.
La même année, la valeur des importations de marchandises du Québec en provenance de la Suisse représentait 5 % des importations québécoises de marchandises en provenance de l'UE-27.
Au cours de la période considérée (2017-2021), la croissance annuelle moyenne de la valeur des importations a été positive (+11,7 %).
En 2021, les cinq produits en tête de liste des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de ce pays étaient les suivants :
- Médicaments présentés sous forme de doses (15,9 % du total);
- Minerai de nickel et ses concentrés (12,8 %);
- Sang humain, sang animal préparé en vue d'usages thérapeutiques (11 %),
- Café, même torréfié ou décaféiné (9,1 %);
- Chocolat et autres préparations alimentaires contenant du cacao (5,2 %).
Toujours en 2021, la valeur des dix principaux produits suisses importés au Québec représentait 67,7 % de l'ensemble des importations québécoises en provenance de ce pays.
Le contenu en technologie des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de la Suisse se présentait comme suit : les produits de haute technologie (40,5 %), les produits de faible technologie (30,7 %), les produits de moyenne-haute technologie (18,3 %) ainsi que les produits de moyenne-faible technologie (12,5 %).
Au cours de la période considérée (2017-2021), les produits de faible technologie ont dominé les importations québécoises en provenance de la Suisse, sauf en 2018 et en 2021.
Les sociétés et les investissements sous contrôle étranger
En 2021, il y avait 43 filiales d'entreprises suisses établies au Québec et 275 au Canada9.
Annexe
Tableau 1
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Source : OMC, MAJ (marchandises : avril 2022 et services commerciaux : juillet 2021). Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI, juillet 2022. | |||||
Exportations de marchandises et services* | 425,6 | 424,3 | 444,4 | 443,3 | 432,3 |
Marchandises | 302,9 | 299,6 | 310,7 | 313,9 | 319,3 |
Services commerciaux | 122,7 | 124,7 | 133,7 | 129,4 | 113,0 |
Importations de marchandises et services* | 381,4 | 388,4 | 401,6 | 400,1 | 405,8 |
Marchandises | 270,1 | 269,8 | 279,5 | 277,8 | 292,0 |
Services commerciaux | 111,3 | 118,6 | 122,1 | 122,2 | 113,8 |
Commerce total | 807,0 | 812,7 | 846,1 | 843,4 | 838,1 |
Balance commerciale* (biens et services) | 44,2 | 35,9 | 42,8 | 43,2 | 26,5 |
Tableau 2
Clients | % | Fournisseurs | % |
---|---|---|---|
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Source : OMC. Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI, juillet 2022. | |||
Union européenne | 40,8 | Union européenne | 49,7 |
États-Unis | 23,0 | États-Unis | 7,2 |
Chine | 5,5 | Chine | 6,1 |
Royaume-Uni | 5,3 | Royaume-Uni | 5,7 |
Inde | 3,6 | Hong Kong | 4,2 |
Autres partenaires* | 21,9 | Autres partenaires* | 27,1 |
Monde* | 100,0 | Monde* | 100,0 |
Tableau 3
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI. | |||||
2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|
Exportations de biens | 1 064 | 1 127 | 442 | 408 | 1 141 |
Importations de biens | 685 | 751 | 678 | 910 | 1 082 |
Échanges totaux* | 1 749 | 1 879 | 1 119 | 1 318 | 2 223 |
Tableau 4
Description des produits Classification SH4 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI, juillet 2022. | ||||||||||
Or sous formes brutes, mi-ouvrées ou en poudre | 0,0 | 0,0 | 9,4 | 0,8 | 37,8 | 8,6 | 45,6 | 11,2 | 601,9 | 52,7 |
Avions, hélicoptères et autres véhicules aériens ou spatiaux | 891,1 | 83,7 | 949,8 | 84,3 | 204,2 | 46,2 | 160,3 | 39,3 | 165,5 | 14,5 |
Platine, sous formes brutes ou mi-ouvrées, ou en poudre | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 55,1 | 12,5 | 71,5 | 17,5 | 161,0 | 14,1 |
Fèves de soja, même concassées | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 77,9 | 6,8 |
Diamants, même travaillés, mais non montés ni sertis | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 20,5 | 1,8 |
Turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz | 85,8 | 8,1 | 65,0 | 5,8 | 30,9 | 7,0 | 30,1 | 7,4 | 14,6 | 1,3 |
Fruits congelés même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants | 6,7 | 0,6 | 8,3 | 0,7 | 8,5 | 1,9 | 6,5 | 1,6 | 6,1 | 0,5 |
Instruments et appareils de navigation | 4,8 | 0,5 | 5,6 | 0,5 | 1,3 | 0,3 | 4,6 | 1,1 | 4,3 | 0,4 |
Médicaments présentés sous forme de doses | 0,8 | 0,1 | 3,8 | 0,3 | 2,3 | 0,5 | 1,5 | 0,4 | 3,8 | 0,3 |
Produits de beauté ou de maquillage | 0,1 | 0,0 | 1,6 | 0,1 | 2,9 | 0,7 | 4,8 | 1,2 | 3,7 | 0,3 |
10 principaux produits ci-dessus* | 989,3 | 93,0 | 1 043,6 | 92,6 | 342,9 | 77,6 | 324,9 | 79,6 | 1 059,4 | 92,8 |
Autres produits* | 74,9 | 7,0 | 83,6 | 7,4 | 98,8 | 22,4 | 83,3 | 20,4 | 82,0 | 7,2 |
Total* | 1 064,3 | 100,0 | 1 127,2 | 100,0 | 441,7 | 100,0 | 408,2 | 100,0 | 1 141,3 | 100,0 |
Québec/Canada | 51,3 | 60,3 | 30,8 | 22,6 | 37,7 |
Tableau 5
Description des produits Classification SH4 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI, juillet 2022. | ||||||||||
Médicaments présentés sous formes de doses | 29,6 | 4,3 | 57,9 | 7,7 | 58,9 | 8,7 | 126,7 | 13,9 | 172,4 | 15,9 |
Minerai de nickel et ses concentrés | 37,2 | 5,4 | 55,5 | 7,4 | 0,0 | 0,0 | 22,4 | 2,5 | 138,6 | 12,8 |
Sang humain, sang animal préparé en vue d'usages thérapeutiques | 59.5 | 8,7 | 18,3 | 2,4 | 42,8 | 6,3 | 57,4 | 6,3 | 119,2 | 11,0 |
Café, même torrifié ou décaféiné | 45,8 | 6,7 | 40,6 | 5,4 | 63,2 | 9,3 | 92,3 | 10,1 | 98,6 | 9,1 |
Chocolat et autres préparations alimentaires contenant du cacao | 51,1 | 7,5 | 45,5 | 6,1 | 55,9 | 8,3 | 51,3 | 5,6 | 55,9 | 5,2 |
Argent sous formes brutes, mi-ouvrées ou en poudre | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 108,3 | 11,9 | 42,1 | 3,9 |
Eaux, y compris les eaux minérales et les eaux gazéifiées, sucrées | 38,6 | 5,6 | 28,7 | 3,8 | 28,0 | 4,1 | 30,4 | 3,3 | 29,6 | 2,7 |
Fromages et caillebotte | 22,6 | 3,3 | 24,2 | 3,2 | 23,8 | 3,5 | 24,9 | 2,7 | 26,9 | 2,5 |
Préparations alimentaires | 11,7 | 1,7 | 17,5 | 2,3 | 20,7 | 3,1 | 24,6 | 2,7 | 26,3 | 2,4 |
Huile de pétrole raffinées | 20,4 | 3,0 | 27,0 | 3,6 | 30,1 | 4,4 | 18,5 | 2,0 | 23,0 | 2,1 |
10 principaux produits ci-dessus* | 316,3 | 46,2 | 315,3 | 42,0 | 323,5 | 47,7 | 557,0 | 61,2 | 732,5 | 67,7 |
Autres produits* | 368,9 | 53,8 | 436,0 | 58,0 | 354,1 | 52,3 | 353,3 | 38,8 | 349,6 | 32,3 |
Total* | 685,2 | 100,0 | 751,3 | 100,0 | 677,6 | 100,0 | 910,3 | 100,0 | 1 082,0 | 100,0 |
Québec/Canada | 15,6 | 16,3 | 13,6 | 15,4 | 19,0 |
Tableau 6
Niveau de technologie | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI, juillet 2022. | ||||||||||
Haute technologie | 987,4 | 94,3 | 1 036,3 | 93,4 | 248,6 | 60,1 | 208,6 | 52,4 | 204,6 | 20,1 |
Moyenne-haute technologie | 20,7 | 2,0 | 16,0 | 1,4 | 33,3 | 8,1 | 43,1 | 10,8 | 24,7 | 2,4 |
Moyenne-faible technologie | 15,5 | 1,5 | 24,5 | 2,2 | 102,1 | 24,7 | 125,6 | 31,6 | 770,7 | 75,5 |
Faible technologie | 23,5 | 2,2 | 32,2 | 2,9 | 29,3 | 7,1 | 20,7 | 5,2 | 20,3 | 2,0 |
Total manufacturier* | 1 047,2 | 100,0 | 1 109,0 | 100,0 | 413,4 | 100,0 | 398,0 | 100,0 | 1 020,3 | 100,0 |
Tableau 7
Niveau de technologie | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et analyse économiques, MEI, juillet 2022. | ||||||||||
Haute technologie | 165,5 | 26,7 | 142,8 | 20,8 | 176,4 | 26,9 | 254,3 | 29,1 | 377,8 | 40,5 |
Moyenne-haute technologie | 185,4 | 29,9 | 200,8 | 29,3 | 169,9 | 25,9 | 186,6 | 21,3 | 152,0 | 16,3 |
Moyenne-faible technologie | 58,7 | 9,5 | 149,3 | 21,8 | 77,3 | 11,8 | 166,6 | 19,0 | 117,1 | 12,5 |
Faible technologie | 210,9 | 34,0 | 193,0 | 28,1 | 232,6 | 35,5 | 267,4 | 30,6 | 286,6 | 30,7 |
Total manufacturier* | 620,4 | 100,0 | 685,9 | 100,0 | 656,2 | 100,0 | 874,9 | 100,0 | 933,5 | 100,0 |
1. La Banque nationale suisse a mis à disposition une facilité de refinancement destinée à compléter le programme de garanties publiques des prêts aux entreprises (crédits COVID-19).
2. Le budget n’est pas utilisé pour agir sur la conjoncture économique. L’État n’intervient donc pas dans les domaines économique et social, et la fiscalité ne joue aucun rôle redistributif. La pandémie de COVID-19 a temporairement modifié cette approche à cause de l’ampleur des crédits d’urgence et de la baisse sensible des recettes budgétaires.
3. Le frein à l’endettement est inscrit à l’article 126 de la Constitution suisse : « Le frein à l’endettement a pour but de prévenir les déséquilibres structurels (chroniques) des finances fédérales et d’empêcher ainsi une croissance de la dette telle qu’elle s’est produite durant les années 1990. Parallèlement, il garantit une politique budgétaire anticyclique en autorisant des déficits conjoncturels limités en période de repli économique et en exigeant des excédents en période de haute conjoncture. Il vise ainsi deux objectifs classiques de la politique budgétaire : des finances publiques saines et l’atténuation des fluctuations de la conjoncture et de la croissance. La pièce maîtresse du frein à l’endettement est constituée par une règle simple : sur l’ensemble d’un cycle conjoncturel, le montant total des dépenses ne doit pas excéder celui des recettes. Le plafond des dépenses est fixé en fonction du montant des recettes, corrigé d’un facteur qui tient compte de la situation conjoncturelle (facteur conjoncturel). Lorsque l’économie affiche une croissance supérieure à la moyenne, le plafond des dépenses est inférieur aux recettes, et la Confédération enregistre un excédent. À l’inverse, cette formule autorise un déficit en période de récession. » Source : Administration fédérale des finances, gouvernement suisse.
4. Le premier rang échoit au Danemark en 2022.
5. Voir les tableaux 1 et 2 de l'annexe pour des données additionnelles.
6. Exclusion faite de la catégorie « Autres services commerciaux ».
7. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables.
8. Voir les tableaux 1 à 7 de l'annexe pour des données additionnelles.
9. Source : Statistique Canada, Liens de parenté entre sociétés, 2021.