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Note abrégée sur le commerce Québec-Italie
L'économie italienne
*Nombre d'unités d'euros par dollar canadien sur une moyenne de 250 jours en 2018. Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Banque du Canada et Organisation mondiale du commerce (OMC). Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie (MEIE), novembre 2019. | |
Population (en millions) | 60,5 |
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PIB (en milliards de dollars américains courants) | 2 075,9 |
PIB par habitant (en dollars américains courants) | 34 320,8 |
Taux de croissance du PIB réel (%) | 1,0 |
Taux d'inflation (%) | 1,2 |
Taux de chômage (%) | 10,5 |
Taux de change* | 0,6826 |
Exportations de marchandises et services (en G$ US courants) | 667,5 |
Importations de marchandises et services (en G$ US courants) | 623,6 |
Le contexte économique en abrégé
La reprise progressive de l'économie italienne, amorcée depuis sa sortie de la récession profonde et de longue durée, s'est poursuivie, mais à un rythme très lent.
Le produit intérieur brut (PIB), qui avait renoué avec la croissance il y a peu de temps et qui avait atteint ou passé le cap du point de pourcentage (1,0 %) de croissance (2016, 2017 et 2018), éprouve de la difficulté à s'y maintenir. L'économie semble ne pas tenir le rythme et montre des signes d'essoufflement. Le regain qui avait été observé du côté de la demande intérieure et de la consommation faiblit, affecté par le marché du travail moins dynamique et par la perte de pouvoir d'achat des ménages. Du côté des entreprises, les investissements sont en recul. La baisse de la consommation et de l'investissement traduit également la prudence observée par les entreprises et les ménages devant l'incertitude politique intérieure et l'aggravation des tensions géopolitiques. Ces éléments pèsent sur la confiance des agents économiques et font planer des doutes sur la demande future.
L'emploi progresse, mais à un rythme lent. Le taux d'emploi reste parmi les plus faibles des pays de l'OCDE et le taux de chômage est parmi les plus élevés.
Sur le plan des finances publiques, les initiatives, les réformes ainsi que les autres mesures (collectif budgétaire en 20171, révision des dépenses publiques2) ne semblent améliorer que très faiblement la situation. La dette publique en proportion du PIB3 reste très élevée, même si ce ratio semble se stabiliser. En 2018, ce ratio représentait 134,9 % du PIB. Les estimations de l'OCDE le situent à 136 % en 2019. Le gouvernement vise un déficit public limité à 1,3 % du PIB en 2019 et en 2020 et entend prendre de nouvelles mesures à cet égard en 2020 et 20214.
En 2018, selon les données de FMI, les performances de l'économie italienne ont été les suivantes :
- une croissance du PIB réel de 1,0 %;
- un taux de chômage de 10,5 %;
- un taux d'inflation de 1,2 %;
- une légère baisse du déficit budgétaire : 1,8 % du PIB en 2018, contre 2,5 % en 2017 et 2,8 % en 2021.
Toujours en 2018, selon les données du FMI, le PIB5 de l'Italie se situait au 9e rang mondial et au 4e rang de l'Union européenne (UE‑28).
Les perspectives économiques à court terme reflètent une certaine prudence. À long terme, elles restent incertaines et tributaires de la croissance mondiale, conditionnée par la guerre commerciale entre les États-Unis et ses principaux partenaires, dont la Chine. Ces perspectives dépendent également de la vigueur de la reprise de l'activité économique en Europe, principalement dans la zone euro, où se situent ses principaux partenaires commerciaux. En outre, un Brexit6 désordonné pourrait avoir un effet négatif sur l'activité économique de la région.
Les prévisions de l'OCDE indiquent une croissance de l'économie italienne de 0,2 % en 2019, de 0,4 % en 2020 et de 0,5 % en 2021.
Les principaux défis auxquels l'Italie devra faire face au cours des périodes à venir sont les suivants :
- assainir les finances publiques par la réduction des dépenses publiques;
- poursuivre les réformes structurelles pour favoriser la croissance;
- accroître la productivité;
- promouvoir l'emploi et stimuler la confiance ainsi que le potentiel productif et compétitif de l'économie à long terme;
- poursuivre l'ouverture du secteur des services publics à la concurrence.
En 2018, selon les données de l'OMC, le commerce extérieur total de marchandises de l'Italie s'élevait à 1 291,1 G$ US, dont 667,5 G$ US en exportations et 623,6 G$ US en importations.
Les principaux groupes de produits exportés sont les suivants :
- les produits manufacturés (82,9 %);
- les hydrocarbures et les produits miniers (5,6 %);
- les produits agricoles (9,5 %);
- les autres produits (1,9 %).
Les principaux groupes de produits importés sont les suivants :
- les produits manufacturés (69,2 %);
- les hydrocarbures et les produits miniers (16,8 %);
- les produits agricoles (12,7 %);
- les autres produits (1,2 %).
Les principaux clients de l'Italie étaient : l'UE-28 (56 %), les États-Unis (9,2 %), la Suisse (4,9 %), la Chine (2,9 %), la Turquie (1,9 %) et les « autres » (25,2 %).
Ses principaux fournisseurs étaient : l'UE-28 (59 %), la Chine (7,3 %), les États-Unis (3,8 %), la Russie (3,3 %), la Suisse (2,6 %) et les « autres » (24,1 %).
Le commerce de marchandises7 entre le Québec et l'Italie8
L'évolution des échanges
En 2018, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et l'Italie se chiffraient à 3,4 G$, ce qui représentait 28,6 % des échanges entre le Canada et l'Italie ainsi qu'une hausse 14,7 % par rapport à l'année 2017.
Cette hausse s'explique par l'augmentation à la fois des exportations (+132,8 M$) et des importations (+309,3 M$).
Au cours de la période considérée (2014-2018), la croissance annuelle moyenne de la valeur des échanges a été positive (+8,9 %).
Toujours en 2018, la valeur des échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et l'Italie représentait 9,9 % de la valeur des échanges entre le Québec et l'UE-28 et 1,8 % des échanges internationaux du Québec.
Cette même année, l'Italie se classait au 5e rang des partenaires commerciaux du Québec dans l'UE-28 et au 10e rang de ses partenaires commerciaux à l'échelle internationale.
Les exportations
En 2018, la valeur des exportations de marchandises du Québec à destination de l'Italie s'établissait à 611,3 M$ et représentait 29,5 % de la valeur des exportations totales canadiennes vers ce pays. Elle correspondait également à une hausse de 27,8 % par rapport à l'année 2017. Cette hausse est attribuable principalement aux exportations de fèves de soya même concassées (+61,7 M$), d'aluminium sous forme brute (+53,7 M$) ainsi que de papiers et de cartons Kraft (+12,6 M$).
La même année, les exportations de marchandises du Québec vers l'Italie représentaient 4,7 % des exportations québécoises de marchandises vers l'UE-28 et 0,7 % du total des exportations internationales de marchandises du Québec.
Au cours de la période considérée (2014-2018), la valeur des exportations québécoises de marchandises vers l'Italie a enregistré une croissance annuelle moyenne positive (+4,1 %).
Toujours en 2018, l'Italie était le 8e client du Québec au sein de l'UE-28 et le 15e client à l'échelle internationale.
En 2017, les cinq produits en tête de liste des exportations étaient les suivants :
- les turboréacteurs, les turbopropulseurs et les autres turbines à gaz (15,7 % du total);
- les fèves de soya, même concassées (13,4 %);
- les parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens (9,3 %);
- l'aluminium sous forme brute (8,8 %);
- les cendres et les résidus contenant du métal ou des composés métalliques (8,1 %).
La valeur des dix principaux produits québécois exportés vers l'Italie représentait 70,4 % de la valeur de l'ensemble des exportations du Québec vers ce pays.
En 2018, le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés du Québec à destination de l'Italie se répartissait comme suit : les produits de moyenne-haute technologie (33,5 %), les produits de moyenne-faible technologie (24,2 %) ainsi que les produits de faible technologie (19,9 %).
Au cours de la période considérée (2014-2018), les produits de moyenne-haute technologie ont dominé les exportations du Québec à destination de l'Italie, sauf en 2014 et en 2016.
Les importations
En 2018, la valeur des biens dédouanés au Québec en provenance de l'Italie était de 2,8 G$, soit une hausse de 12,3 % par rapport à l'année 2017. Celle-ci correspondait à 31,5 % de la valeur totale des importations canadiennes en provenance de ce pays.
La hausse des importations s'explique surtout par l'augmentation des importations d'huiles de pétrole raffinées (+69,2 M$), de malles ou de valises en cuir, en plastique ou en textile (+7 M$), ainsi que de parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens(+15,6 %).
En 2018, les importations de marchandises du Québec en provenance de l'Italie représentaient 12,5 % des importations québécoises de marchandises en provenance de l'UE-28 et 2,7 % du total des importations québécoises de marchandises à l'échelle internationale.
Toujours en 2018, l'Italie était le 4e fournisseur du Québec au sein de l'UE-28 et le 8e fournisseur sur le plan international.
Cette même année, les cinq produits en tête de liste des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de ce pays étaient les suivants :
- le vin de raisins frais (8,0 % du total);
- les médicaments présentés sous forme de doses (4,1 %);
- les voitures de tourisme et les autres types de véhicules (3,5 %);
- les parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens (2,8 %);
- les huiles de pétrole raffinées (2,5 %).
La valeur des dix principaux produits québécois dédouanés au Québec en provenance de ce pays représentait 32,4 % de la valeur de l'ensemble des importations du Québec en provenance de ce pays.
Le contenu en technologie des biens manufacturés dédouanés au Québec en provenance de l'Italie se répartissait comme suit : les produits de faible technologie (37,4 %), les produits de moyenne-haute technologie (37,1 %), les produits de moyenne-faible technologie (15,5 %) ainsi que les produits de haute technologie (9,9 %).
Au cours de la période considérée (2014-2018), à l'exception de l'année 2018, les produits de moyenne-haute technologie ont dominé les importations du Québec en provenance de l'Italie.
Les sociétés et les investissements sous contrôle étranger9
En 2018, le nombre de filiales d'entreprises italiennes établies au Québec s'élevait à 37. Ce nombre représentait 30,1 % des filiales italiennes (123) établies au Canada.
Les données touristique10
De 2009 à 2014, le nombre de touristes italiens au Québec a été marqué par des fluctuations entre les hausses et les baisses.
En 2014, le nombre de touristes italiens au Québec s'établissait à 51 500, comparativement à 53 500 en 2010. D'aiIleurs, le sommet atteint en 2010 n'a jamais été égalé par la suite. Le nombre de touristes italiens en 2014 reste inférieur à ce sommet de près de 4 % (3,8 %).
Les dépenses totales des touristes italiens au Québec ont suivi une évolution semblable à celle du nombre de touristes. Elles sont marquées par des alternances de hausses et de baisses. Le point culminant des dépenses de ces touristes a été atteint en 2013 avec un montant de 52,2 M$, puis celles-ci ont baissé de 4,6 % en 2014 pour s'établir à 49,8 M$.
De 2009 à 2014, le nombre de touristes québécois en Italie a fortement augmenté. Il est passé de 62 200 en 2009 à 73 700 en 2013 et 129 200 en 2014. Par contre, il a baissé de 4,8 % en 2011 par rapport aux 69 000 touristes de l'année 2010, et a également chuté de 7,3 % en 2012 par rapport à l'année 2011.
Les dépenses totales des touristes québécois en Italie se sont maintenues à un niveau relativement élevé sauf en 2012 et en 2013, années au cours desquelles elles ont baissé. En 2014, elles ont atteint 171 M$, soit un montant plus de trois fois plus élevé que le montant des dépenses des touristes italiens au Québec au cours cette même année.
Au total, en moyenne, le nombre de touristes italiens au Québec (42 000) était inférieur au nombre moyen de touristes québécois en Italie (77 000).
De même, les dépenses des touristes italiens au Québec étaient, en moyenne (39,7 M$), inférieures à celles des touristes québécois en Italie (113,3 M$).
Annexe
Tableau 1
2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
---|---|---|---|---|---|
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, novembre 2019. | |||||
Exportations de biens | 521 | 328 | 437 | 478 | 611 |
Importations de biens | 1 924 | 2 266 | 2 352 | 2 522 | 2 831 |
Échanges totaux* | 2 445 | 2 594 | 2 789 | 3 000 | 3 442 |
Tableau 2
Description des produits Classification SH4 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, novembre 2019. | ||||||||||
Turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz | 102,0 | 19,6 | 87,3 | 26,6 | 99,1 | 22,7 | 92,3 | 19,3 | 95,7 | 15,7 |
Fèves de soja, même concassées | 1,9 | 0,4 | 1,6 | 0,5 | 5,0 | 1,2 | 20,1 | 4,2 | 81,8 | 13,4 |
Parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens | 11,9 | 2,3 | 16,3 | 5,0 | 57,1 | 13,1 | 49,1 | 10,3 | 56,7 | 9,3 |
Aluminium sous forme brute | 140,0 | 26,9 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 53,7 | 8,8 |
Cendres et résidus contenant du métal ou des composés métalliques | 58,8 | 11,3 | 44,6 | 13,6 | 55,4 | 12,7 | 55,8 | 11,7 | 49,2 | 8,1 |
Papiers et cartons Kraft, non couchés ni enduits, en rouleaux ou en feuilles | 14,1 | 2,7 | 13,7 | 4,2 | 23,0 | 5,3 | 19,7 | 4,1 | 32,3 | 5,3 |
Simulateurs de vol et leurs parties | 1,9 | 0,4 | 1,0 | 0,3 | 16,9 | 3,9 | 15,3 | 3,2 | 21,3 | 3,5 |
Pâtes mi-chimiques de bois | 15,4 | 3,0 | 9,9 | 3,0 | 15,7 | 3,6 | 14,8 | 3,1 | 19,0 | 3,1 |
Cuirs et peaux bruts de bovins | 4,2 | 0,8 | 2,1 | 0,7 | 3,4 | 0,8 | 10,5 | 2,2 | 11,9 | 1,9 |
Tracteurs | 4,1 | 0,8 | 6,9 | 2,1 | 4,5 | 1,0 | 8,5 | 1,8 | 9,0 | 1,5 |
10 principaux produits ci-dessus* | 354,3 | 68,0 | 183,4 | 56,0 | 280,4 | 64,2 | 286,1 | 59,8 | 430,6 | 70,4 |
Autres produits* | 166,5 | 32,0 | 144,2 | 44,0 | 156,7 | 35,8 | 192,3 | 40,2 | 180,7 | 29,6 |
Total* | 520,7 | 100,0 | 327,6 | 100,0 | 437,1 | 100,0 | 478,5 | 100,0 | 611,3 | 100,0 |
Québec/Canada | 12,5 | 14,4 | 18,7 | 20,9 | 20,1 |
Tableau 3
Description des produits Classification SH4 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, novembre 2019. | ||||||||||
Vins de raisins frais | 174,4 | 9,1 | 189,6 | 8,4 | 201,5 | 8,6 | 220,6 | 8,7 | 227,6 | 8,0 |
Médicaments présentés sous forme de doses | 86,0 | 4,5 | 77,5 | 3,4 | 126,5 | 5,4 | 114,9 | 4,6 | 115,3 | 4,1 |
Voitures de tourisme et autres types de véhicules | 45,2 | 2,3 | 112,0 | 4,9 | 94,4 | 4,0 | 122,6 | 4,9 | 98,9 | 3,5 |
Parties d'avions, d'hélicoptères et d'autres véhicules aériens | 14,0 | 0,7 | 32,6 | 1,4 | 51,2 | 2,2 | 63,4 | 2,5 | 79,0 | 2,8 |
Huiles de pétrole raffinées | 6,3 | 0,3 | 0,1 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 2,6 | 0,1 | 71,8 | 2,5 |
Meubles et leurs parties | 54,0 | 2,8 | 64,1 | 2,8 | 64,8 | 2,8 | 66,1 | 2,6 | 71,5 | 2,5 |
Malles, valises, en cuir, plastiques ou textiles | 17,2 | 0,9 | 23,7 | 1,0 | 49,2 | 2,1 | 51,6 | 2,0 | 68,6 | 2,4 |
Turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz | 31,6 | 1,6 | 38,8 | 1,7 | 46,9 | 2,0 | 58,9 | 2,3 | 67,4 | 2,4 |
Machines à laver la vaisselle, à emballer, à nettoyer les bouteilles | 34,4 | 1,8 | 39,8 | 1,8 | 35,9 | 1,5 | 64,1 | 2,5 | 64,6 | 2,3 |
Carreaux et dalles de pavement ou de revêtement, en céramique | 11,7 | 0,6 | 14,3 | 0,6 | 15,4 | 0,7 | 57,6 | 2,3 | 53,3 | 1,9 |
10 principaux produits ci-dessus* | 474,9 | 24,7 | 592,5 | 26,1 | 685,9 | 29,2 | 822,4 | 32,6 | 918,0 | 32,4 |
Autres produits* | 1449,4 | 75,3 | 1674,0 | 73,9 | 1665,7 | 70,8 | 1699,2 | 67,4 | 1913,0 | 67,6 |
Total* | 1924,3 | 100,0 | 2266,5 | 100,0 | 2351,6 | 100,0 | 2521,6 | 100,0 | 2830,9 | 100,0 |
Québec/Canada | 30,3 | 30,8 | 31,2 | 30,9 | 31,5 |
Tableau 4
Niveau de technologie | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, novembre 2019. | ||||||||||
Haute technologie | 62,3 | 13,1 | 72,3 | 23,3 | 138,2 | 33,3 | 101,0 | 23,5 | 110,0 | 22,4 |
Moyenne-haute technologie | 138,9 | 29,1 | 124,2 | 40,0 | 135,7 | 32,7 | 156,5 | 36,4 | 164,3 | 33,5 |
Moyenne-faible technologie | 210,8 | 44,1 | 56,7 | 18,3 | 70,8 | 17,1 | 94,4 | 21,9 | 119,0 | 24,2 |
Faible technologie | 65,7 | 13,8 | 57,2 | 18,4 | 70,2 | 16,9 | 78,6 | 18,3 | 97,6 | 19,9 |
Total manufacturier* | 477,8 | 100,0 | 310,4 | 100,0 | 414,8 | 100,0 | 430,6 | 100,0 | 490,7 | 100,0 |
Tableau 5
Niveau de technologie | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | M$ | % | |
* Les totaux peuvent ne pas être égaux à la somme de leurs composantes à cause des arrondis. Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec. Compilation : Direction des politiques et de l'analyse économiques, MEI, novembre 2019. | ||||||||||
Haute technologie | 180,7 | 9,5 | 164,4 | 7,4 | 235,0 | 10,2 | 242,9 | 9,9 | 277,8 | 9,9 |
Moyenne-haute technologie | 766,6 | 40,4 | 857,7 | 38,4 | 914,9 | 39,6 | 976,5 | 39,7 | 1 037,0 | 37,1 |
Moyenne-faible technologie | 253,0 | 13,3 | 434,6 | 19,5 | 295,8 | 12,8 | 344,7 | 14,0 | 432,4 | 15,5 |
Faible technologie | 695,9 | 36,7 | 777,7 | 34,8 | 862,3 | 37,4 | 897,8 | 36,5 | 1045,3 | 37,4 |
Total manufacturier* | 1 896,3 | 100,0 | 2 234,4 | 100,0 | 2 308,1 | 100,0 | 2 461,9 | 100,0 | 2 792,4 | 100,0 |
Tableau 6.1
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
* Données fournies à titre indicatif et à utiliser avec réserve. Touristes : Personnes qui ont fait un voyage d'une nuit ou plus, mais d'une durée de moins d'un an, à l'extérieur de leur ville. Sources : Statistique Canada. Compilation de Tourisme Québec, Direction des connaissances stratégiques en tourisme, septembre 2017. | |||||||
Nombre | 36 100 | 53 500 | 38 100 | 34 100 | 36 800 | 51 500 | |
Variation du nombre (%) | - | 48,2 | -28,8 | -10,5 | 7,9 | 39,9 | |
Dépenses (en dollars) | 28 816 100 | 43 877 900 | 33 955 400 | 29 527 800 | 52 212 400 | 49 817 300 | |
Variation des dépenses (%) | - | 52,3 | -22,6 | -13,0 | 76,8 | -4,6 |
Tableau 6.2
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
* Données fournies à titre indicatif et à utiliser avec réserve. Touristes : Personnes qui ont fait un voyage d'une nuit ou plus, mais d'une durée de moins d'un an, à l'extérieur de leur ville. Sources : Statistique Canada. Compilation de Tourisme Québec, Direction des connaissances stratégiques en tourisme, septembre 2017. | |||||||
Nombre | 62 200 | 69 000 | 65 700 | 60 900 | 73 700 | 129 200 | |
Variation du nombre (%) | - | 10,9 | -4,8 | -7,3 | 21,0 | 75,3 | |
Dépenses (en dollars) | 103 818 900 | 112 422 500 | 105 628 500 | 98 527 000 | 88 132 900 | 171 095 300 | |
Variation des dépenses (%) | - | 8,3 | -6,0 | -6,7 | -10,5 | 94,1 |
1. Le Parlement italien a approuvé le 15 juin 2017 un décret-loi qui prévoit un ensemble de mesures qui doivent se traduire par une réduction du déficit public de 0,2 point de pourcentage du PIB en 2017, conformément à l'engagement pris précédemment par les autorités italiennes auprès de la Commission européenne pour éviter l'ouverture d'une procédure de déficit excessif. Les principales mesures sont l'extension du paiement fractionnéde la TVA à l'ensemble des administrations, entreprises publiques et principales sociétés cotées (celles composant l'indice boursier FTSE MIB), la lutte contre l'utilisation indue des compensations sur créances fiscales, l'augmentation des taxes sur le tabac et les jeux, la réduction des litiges fiscaux, et l'instauration d'une procédure de coopération et de collaboration renforcées pour le règlement des dettes fiscales des groupes internationaux.
2. Mise en place en 2011, la révision des dépenses publiques fait partie intégrante du cycle budgétaire italien depuis 2016. Cependant, son efficacité soulève des interrogations chez les autorités.
3. Au sens de la définition de Maastricht, le ratio est légèrement inférieur à la définition standard. Mais celui-ci reste tout de même très élevé : 2015 : 131,6 %; 2016 : 131,9 %; 2017 : 13,6 %; 2018 : 134,9 %; 2019 : 136 %; 2020 : 136,1 % (prévision); et 2021 : 135,6 % (prévision).
4. Notamment abaisser les cotisations sociales, reconduire les incitations fiscales dans le cadre du programme Industrie 4.0, destiné à dynamiser et encourager l'investissement privé, et accroître les investissements publics, en particulier dans les régions accusant des retards.
5. PIB valorisé en dollars américains courants.
6. Mot-valise désignant la sortie du Royaume-Uni de l'UE-28.
7. Dans le présent contexte, les termes biens et marchandises sont interchangeables.
8. Voir les tableaux 1 à 5 de l'annexe pour des données additionnelles.
9. Source : Statistique Canada, Liens de parenté entre sociétés, 4e trimestre de 2018.
10. Voir les tableaux 6.1 et 6.2 de l'annexe pour plus de détails.