Le Royaume-Uni est devenu une puissance exportatrice de services d’envergure mondiale, en partie grâce au Brexit
Recruitonomics signale qu’alors que les exportations britanniques de biens ont stagné, le Royaume-Uni est devenu l’une des principales superpuissances en matière d’exportation de services. En fait, il s’agit de la deuxième au monde, juste derrière les États-Unis. En Europe, les exportations de services de ce pays dépassent celles de l’Allemagne ou de la France, même si l’économie de l’Allemagne est plus grande.
Il est à noter que les exportations annuelles du Royaume-Uni vers le reste du monde ont récemment atteint 880 milliards de livres sterling. Plus de la moitié (environ 470 milliards de livres sterling) sont des exportations de services. Cela témoigne de l’expansion de la part du Royaume-Uni dans les exportations de services depuis 1990, celles-ci étant passées d’environ 30 % à l’époque à plus de 50 % des exportations totales depuis 2020.
Les services de télécommunications, d’informatique et d’information et même ceux liés à l’éducation se comptent parmi les meilleures exportations de services. Les étudiants étrangers, non résidents, qui suivent des cours au Royaume-Uni font également partie de cette catégorie. Enfin, la fourniture de services à un autre pays, y compris les consultations juridiques, les conseils en gestion, les services de comptabilité et diverses activités de marketing ou d’études de marché, est aussi considérée comme faisant partie des exportations de services.
Recruitonomics signale qu’un élément marquant de l’évolution des économies au cours du siècle dernier est le déplacement de l’activité économique de la production industrielle vers les services. Ce phénomène ne serait pas surprenant, car à mesure que les revenus des gens augmentent, ils consomment davantage de services – pensons par exemple aux soins de santé, à l’éducation, aux loisirs et à l’hôtellerie. De nos jours, dans les économies avancées comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, les services – qui représentaient moins de 50 % du PIB en 1900 – approchent de 75 % du PIB.
Le Brexit aurait accéléré ce développement. Certes, le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne a créé des barrières commerciales avec cette dernière, ce qui s’est répercuté sur sa performance macroéconomique. Le commerce des marchandises a connu une croissance médiocre et les investissements ont également été affectés. En revanche, le secteur britannique de l’exportation des services est devenu un pilier de l’économie. Une analyse du ministère du Commerce international estime qu’en 2016, plus de 6 millions d’emplois équivalents temps plein au Royaume-Uni – soit plus de 20 % du total – étaient soutenus par le commerce international.
Recruitonomics estime qu’un des facteurs qui contribueraient à consolider la puissance exportatrice de services du Royaume-Uni est la décentralisation de cette industrie qui, à l’heure actuelle, est fortement concentrée à Londres. Ainsi, la voie à suivre est la création d’emplois hautement qualifiés dans le secteur des services dans d’autres grandes villes comme Birmingham, Leeds, Liverpool et Manchester. Cela nécessiterait une augmentation notable des investissements régionaux dans l’éducation, les infrastructures publiques et le marché du logement.
Recruitonomics signale qu’alors que les exportations britanniques de biens ont stagné, le Royaume-Uni est devenu l’une des principales superpuissances en matière d’exportation de services. En fait, il s’agit de la deuxième au monde, juste derrière les États-Unis. En Europe, les exportations de services de ce pays dépassent celles de l’Allemagne ou de la France, même si l’économie de l’Allemagne est plus grande.
Il est à noter que les exportations annuelles du Royaume-Uni vers le reste du monde ont récemment atteint 880 milliards de livres sterling. Plus de la moitié (environ 470 milliards de livres sterling) sont des exportations de services. Cela témoigne de l’expansion de la part du Royaume-Uni dans les exportations de services depuis 1990, celles-ci étant passées d’environ 30 % à l’époque à plus de 50 % des exportations totales depuis 2020.
Les services de télécommunications, d’informatique et d’information et même ceux liés à l’éducation se comptent parmi les meilleures exportations de services. Les étudiants étrangers, non résidents, qui suivent des cours au Royaume-Uni font également partie de cette catégorie. Enfin, la fourniture de services à un autre pays, y compris les consultations juridiques, les conseils en gestion, les services de comptabilité et diverses activités de marketing ou d’études de marché, est aussi considérée comme faisant partie des exportations de services.
Recruitonomics signale qu’un élément marquant de l’évolution des économies au cours du siècle dernier est le déplacement de l’activité économique de la production industrielle vers les services. Ce phénomène ne serait pas surprenant, car à mesure que les revenus des gens augmentent, ils consomment davantage de services – pensons par exemple aux soins de santé, à l’éducation, aux loisirs et à l’hôtellerie. De nos jours, dans les économies avancées comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, les services – qui représentaient moins de 50 % du PIB en 1900 – approchent de 75 % du PIB.
Le Brexit aurait accéléré ce développement. Certes, le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne a créé des barrières commerciales avec cette dernière, ce qui s’est répercuté sur sa performance macroéconomique. Le commerce des marchandises a connu une croissance médiocre et les investissements ont également été affectés. En revanche, le secteur britannique de l’exportation des services est devenu un pilier de l’économie. Une analyse du ministère du Commerce international estime qu’en 2016, plus de 6 millions d’emplois équivalents temps plein au Royaume-Uni – soit plus de 20 % du total – étaient soutenus par le commerce international.
Recruitonomics estime qu’un des facteurs qui contribueraient à consolider la puissance exportatrice de services du Royaume-Uni est la décentralisation de cette industrie qui, à l’heure actuelle, est fortement concentrée à Londres. Ainsi, la voie à suivre est la création d’emplois hautement qualifiés dans le secteur des services dans d’autres grandes villes comme Birmingham, Leeds, Liverpool et Manchester. Cela nécessiterait une augmentation notable des investissements régionaux dans l’éducation, les infrastructures publiques et le marché du logement.