L’ampleur de l’empreinte carbone de l’intelligence artificielle attire l’attention des chercheurs
Communication of the ACM signale que l’importance toujours plus grande de l’intelligence artificielle (IA) dans la vie de tous les jours nous fait négliger le coût environnemental de cette nouvelle technologie. Apparemment, tous les logiciels ont une empreinte carbone, à savoir, la quantité de CO2 qui est directement liée à leur utilisation. Cependant, les modèles d’IA complexes et de grande envergure auraient un coût environnemental dont l’ampleur commence à attirer de plus en plus l’attention des chercheurs.
Il faut comprendre que des quantités massives d’énergie électrique sont nécessaires pour entraîner les algorithmes d’IA dans des centres de données, dont les émissions de CO2 varient en fonction du temps de calcul et du type d’unités de traitement graphique (GPU). En outre, en plus de l’électricité consommée et du CO2 généré lors du développement ou de l’utilisation d’un algorithme, il faut prendre en considération d’autres sources d’émissions de CO2 :
- Les processus utilisés pour extraire les matières premières utilisées pour la fabrication du support matériel et des centres de données;
- Les processus de fabrication utilisés pour construire, assembler, transporter et installer ce matériel;
- Le coût de l’élimination de ce matériel une fois qu’il a épuisé sa durée de vie.
Il est à noter que l’électricité utilisée dans cette multitude de processus est obtenue encore en bonne partie par l’entremise de centrales électriques traditionnelles qui utilisent des combustibles fossiles ainsi que certains processus géothermiques, et qui produisent des quantités relativement élevées de dioxyde de carbone (CO2). Bien entendu, ces émissions ont un impact direct sur l’environnement.
Selon les experts consultés par Communication of the ACM, il faudrait considérer l’empreinte carbone de l’IA comme un sous-ensemble de l’empreinte carbone globale des TIC, qui est estimée entre 1,8 % et 2,8 % à partir de 2020 (bien que d’autres estimations de l’empreinte carbone de l’IA varient de 2,1 % à 3,9 %). Quoi qu’il en soit, on estime que les impacts sont modestes en comparaison avec des industries plus polluantes comme l’industrie manufacturière (24 %) et les transports (27 %).
Communication of the ACM signale que l’importance toujours plus grande de l’intelligence artificielle (IA) dans la vie de tous les jours nous fait négliger le coût environnemental de cette nouvelle technologie. Apparemment, tous les logiciels ont une empreinte carbone, à savoir, la quantité de CO2 qui est directement liée à leur utilisation. Cependant, les modèles d’IA complexes et de grande envergure auraient un coût environnemental dont l’ampleur commence à attirer de plus en plus l’attention des chercheurs.
Il faut comprendre que des quantités massives d’énergie électrique sont nécessaires pour entraîner les algorithmes d’IA dans des centres de données, dont les émissions de CO2 varient en fonction du temps de calcul et du type d’unités de traitement graphique (GPU). En outre, en plus de l’électricité consommée et du CO2 généré lors du développement ou de l’utilisation d’un algorithme, il faut prendre en considération d’autres sources d’émissions de CO2 :
- Les processus utilisés pour extraire les matières premières utilisées pour la fabrication du support matériel et des centres de données;
- Les processus de fabrication utilisés pour construire, assembler, transporter et installer ce matériel;
- Le coût de l’élimination de ce matériel une fois qu’il a épuisé sa durée de vie.
Il est à noter que l’électricité utilisée dans cette multitude de processus est obtenue encore en bonne partie par l’entremise de centrales électriques traditionnelles qui utilisent des combustibles fossiles ainsi que certains processus géothermiques, et qui produisent des quantités relativement élevées de dioxyde de carbone (CO2). Bien entendu, ces émissions ont un impact direct sur l’environnement.
Selon les experts consultés par Communication of the ACM, il faudrait considérer l’empreinte carbone de l’IA comme un sous-ensemble de l’empreinte carbone globale des TIC, qui est estimée entre 1,8 % et 2,8 % à partir de 2020 (bien que d’autres estimations de l’empreinte carbone de l’IA varient de 2,1 % à 3,9 %). Quoi qu’il en soit, on estime que les impacts sont modestes en comparaison avec des industries plus polluantes comme l’industrie manufacturière (24 %) et les transports (27 %).