Note sur le commerce Québec - État de New York

Juin 2016

Portrait des échanges commerciaux entre le Québec et l'État de New York.

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Note sur le commerce Québec - État de New York (Version PDF)

L'État de New York se situe dans la région du nord-est des États-Unis. Celui-ci compte une population de 19,7 millions d'habitants et a une superficie d'environ 140 000 km² (soit une superficie près de 12 fois plus petite que celle du Québec). Sa capitale est Albany (98 500 habitants).

La ville de New York, la plus peuplée du pays avec ses 8,5 millions d'habitants, se trouve à l'extrémité sud-est de l'État.

En 2014, le produit intérieur brut (PIB) de l'État de New York était de 1 395,5 G$ US (soit 8,1 % du PIB des États-Unis). Ce résultat classait ainsi ce dernier au 3^e rang des États américains, derrière la Californie (2 305,9 G$ US ou 13,4 % du PIB américain) et le Texas (1 641,0 G$ US ou 9,5 % du PIB américain).

Cette même année, le PIB de l'État de New York a enregistré une croissance de 2,7 % par rapport à 2013, comparativement à une moyenne de 2,2 % pour l'ensemble des États américains.

Toujours en 2014, le secteur le plus important de l'économie de l'État de New York était celui de la finance, de l'assurance, de l'immobilier et du crédit-bail, lequel représentait 32 % du PIB de l'État. Le secteur des services professionnels et aux entreprises occupait le 2^e rang, avec 13 % du PIB.

Le commerce de marchandises¹ entre le Québec et l'État de New York²

L'évolution des échanges

En 2015, les échanges commerciaux de biens entre le Québec et l'État de New York s'élevaient à 9,0 G$, ce qui représente une augmentation de 11,8 % par rapport à l'année 2014. Cette bonne performance était surtout attribuable à la croissance des exportations (+14,1 % ou 851 M$) du Québec vers l'État de New York, mais également à celle des importations (+4,8 % ou 98 M$) du Québec en provenance de ce dernier.

Au cours des cinq dernières années (2011-2015), la croissance annuelle moyenne de la valeur des échanges a été positive (+2,8 %).

L'État de New York se classait au 2^e rang des partenaires commerciaux du Québec parmi les États américains en 2015, derrière le Texas et devant l'Ohio. Il se positionnait par ailleurs comme 1^er client et 2^e fournisseur du Québec, toujours parmi les États américains.

En 2015, sur la base des États américains pris individuellement, l'État de New York était le 3^e partenaire commercial international du Québec, derrière la Chine et le Texas.

Cette même année, le solde des échanges de biens du Québec avec l'État de New York était de +4 755 M$. Toujours sur la base des États américains pris individuellement, il s'agit du surplus commercial le plus important enregistré par le Québec au chapitre de ses échanges commerciaux avec l'ensemble de ses partenaires internationaux.

Les exportations

En 2015, les exportations de biens du Québec à destination de l'État de New York se chiffraient à 6,9 G$, ce qui représente une croissance de 14,1 % par rapport à l'année 2014. Cette augmentation s'explique notamment par la hausse des exportations d'argent et d'or sous forme brute (respectivement +52 % et +115 %) ainsi que d'énergie électrique (+25 %).

Cette valeur correspondait à 26,4 % de la valeur des exportations totales de biens du Canada vers cet État.

Cette même année, l'État de New York était le 1^er client du Québec parmi les États américains. Sur la base des États américains pris individuellement, il était également le 1^er client du Québec à l'échelle mondiale.

De 2011 à 2015, la croissance annuelle moyenne de la valeur des exportations du Québec vers cet État était positive (+3,7 %).

En 2015, les principales catégories de biens exportés par le Québec à destination de l'État de New York étaient les suivantes :

• l'aluminium sous forme brute (18,5 % du total);
• l'argent sous forme brute (7,3 %);
• les huiles de pétrole raffinées (6,9 %);
• les fils de cuivre (6,4 %);
• l'énergie électrique (6,4 %).

La valeur des dix principaux produits québécois exportés vers l'État de New York représentait 55,4 % de la valeur de l'ensemble des exportations du Québec vers cet État.

Toujours en 2015, le contenu en technologie des exportations de biens manufacturés du Québec vers l'État de New York se présentait comme suit :

• les produits de moyenne-faible technologie (57,9 % du total);
• les produits de faible technologie (27,6 %);
• les produits de moyenne-haute technologie (12,2 %);
• les produits de haute technologie (2,3 %).

Les produits de moyenne-faible technologie ont dominé les exportations québécoises à destination de l'État de New York au cours de la période considérée (2011-2015).

Les importations

En 2015, les importations de biens dédouanés au Québec en provenance de l'État de New York s'élevaient à 2,1 G$, ce qui représente une hausse de 4,8 % par rapport à l'année 2014.

Cette valeur correspondait à 12,1 % de la valeur des importations canadiennes en provenance de cet État.

Cette même année, l'État de New York était le 2^e fournisseur du Québec parmi les États américains. Sur la base des États américains pris individuellement, l'État de New York était le 9^e fournisseur international du Québec, tout juste derrière le Japon et devant les Pays-Bas.

De 2011 à 2015, la croissance annuelle moyenne de la valeur des importations du Québec en provenance de cet État était quasi nulle (+0,1 %).

En 2015, les principales catégories de biens importés par le Québec en provenance de l'État de New York étaient les suivantes :

• les parties d'avions ou d'hélicoptères (2,4 % du total);
• les déchets et débris d'or et de métaux précieux (2,3 %);
• les bois bruts (2,3 %);
• les articles de transport ou d'emballage en matières plastiques (1,7 %);
• les robinets, les valves, les clapets, les soupapes de retenue et leurs parties (1,4 %).

La valeur des dix principaux produits new-yorkais importés au Québec représentait 15,2 % de l'ensemble des importations de biens en provenance de cet État.

Toujours en 2015, le contenu en technologie des importations du Québec en provenance de l'État de New York se présentait comme suit :

• les produits de moyenne-haute technologie (31,5 % du total);
• les produits de faible technologie (26,5 %);
• les produits de moyenne‑faible technologie (21,7 %);
• les produits de haute technologie (20,3 %).

Tableau 1

Tableau 2

Tableau 3

Tableau 4

Tableau 5