Repenser la manière dont nous évaluons l’impact social et environnemental des entreprises
Selon une analyse de la MIT Sloan Management Review, l’un des incitatifs dont disposent les entreprises pour être plus actives sur les plans social et environnemental – l’influence des actionnaires – est limité par les approches d’évaluation existantes. Le cadre prédominant est trop étroit et ne parvient pas à répondre pleinement aux principales préoccupations des parties prenantes.
Alors que les évaluations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) se concentrent essentiellement sur les questions opérationnelles internes, l’investissement d’impact, lui, se concentre sur des questions externes, mais il néglige les considérations internes. En réalité, l’impact social et environnemental d’une entreprise est multiforme.
Les chercheurs Nicholas Andreou et Marya Besharov proposent donc une approche holistique pour évaluer et comparer les performances d’impact des entreprises, basée sur quatre leviers différents qu’une entreprise peut utiliser pour effectuer des changements sociaux et environnementaux : (1) les produits et services qu’une entreprise développe ou vend; (2) les segments de clientèle qu’elle cible; (3) les modifications dans les opérations; (4) la manière dont les bénéfices sont utilisés. Il s’agit de :
- Créer des produits et services qui offrent une valeur sociale ou environnementale positive.
- Améliorer l’abordabilité et l’accessibilité des produits et services pour atteindre les populations marginalisées.
- Intégrer les considérations sociales et environnementales dans les opérations d’une entreprise.
- Utiliser les bénéfices pour soutenir la création de valeur sociale ou environnementale.
Bien que chaque levier soit distinct, la valeur réelle provient de la prise en compte des quatre leviers ensemble. En capturant l’éventail complet des façons dont une entreprise peut avoir un impact, le cadre aidera à orienter les flux de capitaux vers des entreprises durables.
La décision récente de Patagonia de confier la gouvernance de l’entreprise à une fiducie vouée à la préservation de son objectif et de verser tous les bénéfices à une association caritative pour le climat est un exemple frappant d’une entreprise qui tient compte des quatre leviers. Mais malheureusement, c’est trop rare. La plupart des entreprises se concentrent sur un ou deux leviers seulement, négligeant les occasions de croissance positive.
La mise en œuvre des quatre leviers du cadre est difficile, mais faisable. Cela oblige les organisations à évaluer la qualité et le volume de l’impact sur chaque levier; l’équilibre des impacts positifs et négatifs ainsi que des impacts intentionnels et non intentionnels; et l’importance pour les personnes et la planète, pas seulement pour les actionnaires.
Les fondateurs et les équipes de direction doivent tenir compte de ces leviers s’ils veulent optimiser l’impact social et environnemental de leur entreprise, et les employés socialement responsables et soucieux de l’environnement doivent les utiliser lorsqu’ils choisissent où faire carrière. Les agences de notation doivent fournir des données sur ces leviers afin que les parties prenantes puissent prendre des décisions éclairées, et les investisseurs devront élargir leur champ d’action pour inclure tous ces leviers lorsqu’ils choisiront où déployer leur capital.
Selon une analyse de la MIT Sloan Management Review, l’un des incitatifs dont disposent les entreprises pour être plus actives sur les plans social et environnemental – l’influence des actionnaires – est limité par les approches d’évaluation existantes. Le cadre prédominant est trop étroit et ne parvient pas à répondre pleinement aux principales préoccupations des parties prenantes.
Alors que les évaluations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) se concentrent essentiellement sur les questions opérationnelles internes, l’investissement d’impact, lui, se concentre sur des questions externes, mais il néglige les considérations internes. En réalité, l’impact social et environnemental d’une entreprise est multiforme.
Les chercheurs Nicholas Andreou et Marya Besharov proposent donc une approche holistique pour évaluer et comparer les performances d’impact des entreprises, basée sur quatre leviers différents qu’une entreprise peut utiliser pour effectuer des changements sociaux et environnementaux : (1) les produits et services qu’une entreprise développe ou vend; (2) les segments de clientèle qu’elle cible; (3) les modifications dans les opérations; (4) la manière dont les bénéfices sont utilisés. Il s’agit de :
- Créer des produits et services qui offrent une valeur sociale ou environnementale positive.
- Améliorer l’abordabilité et l’accessibilité des produits et services pour atteindre les populations marginalisées.
- Intégrer les considérations sociales et environnementales dans les opérations d’une entreprise.
- Utiliser les bénéfices pour soutenir la création de valeur sociale ou environnementale.
Bien que chaque levier soit distinct, la valeur réelle provient de la prise en compte des quatre leviers ensemble. En capturant l’éventail complet des façons dont une entreprise peut avoir un impact, le cadre aidera à orienter les flux de capitaux vers des entreprises durables.
La décision récente de Patagonia de confier la gouvernance de l’entreprise à une fiducie vouée à la préservation de son objectif et de verser tous les bénéfices à une association caritative pour le climat est un exemple frappant d’une entreprise qui tient compte des quatre leviers. Mais malheureusement, c’est trop rare. La plupart des entreprises se concentrent sur un ou deux leviers seulement, négligeant les occasions de croissance positive.
La mise en œuvre des quatre leviers du cadre est difficile, mais faisable. Cela oblige les organisations à évaluer la qualité et le volume de l’impact sur chaque levier; l’équilibre des impacts positifs et négatifs ainsi que des impacts intentionnels et non intentionnels; et l’importance pour les personnes et la planète, pas seulement pour les actionnaires.
Les fondateurs et les équipes de direction doivent tenir compte de ces leviers s’ils veulent optimiser l’impact social et environnemental de leur entreprise, et les employés socialement responsables et soucieux de l’environnement doivent les utiliser lorsqu’ils choisissent où faire carrière. Les agences de notation doivent fournir des données sur ces leviers afin que les parties prenantes puissent prendre des décisions éclairées, et les investisseurs devront élargir leur champ d’action pour inclure tous ces leviers lorsqu’ils choisiront où déployer leur capital.