L’incidence économique considérable des investissements directs à l’étranger
Un rapport du Trade Policy Hub de LSE Consulting, commandé par le Department for Business and Trade du Royaume-Uni, étudie les associations économiques entre les investissements directs à l’étranger (IDE) du Royaume-Uni et les principaux résultats économiques : rendement, productivité, emploi et exportations.
Étant donné que seulement 1 % de toutes les entreprises britanniques ont des activités d’IDE, représentant 24 % de l’ensemble des emplois au Royaume-Uni et 32 % de la valeur ajoutée brute, il existe des preuves d’une contribution disproportionnée aux IDE de la part de quelques très grandes entreprises seulement.
Rendement : Les IDE du Royaume-Uni restent rentables. Une entreprise britannique moyenne ayant des activités d’IDE réalise un rendement de 7,3 % sur ses investissements. Ce taux de rendement moyen au niveau de l’entreprise au Royaume-Uni pour la période de 2013 à 2019 varie selon :
- le secteur (de 2,8 % à 13,1 %);
- le pays partenaire (de 5 % à 11,9 %);
- la région d’origine (de 4 % à 10,2 %).
En termes absolus, les bénéfices moyens les plus élevés proviennent des services financiers à destination de l’Europe.
Une analyse plus approfondie confirme également que les investissements directs vers l’Europe et dans certains services (par exemple l’énergie, les communications) génèrent des rendements inférieurs. Étant donné la surexposition du Royaume-Uni à ces domaines, la diversification des investissements directs à l’étranger pourrait être bénéfique au Royaume-Uni.
Productivité : L’hypothèse selon laquelle les IDE du Royaume-Uni sont associés à une augmentation de la productivité peut être réaffirmée avec certitude. Pour une entreprise britannique moyenne, une augmentation de 10 % de la position d’investissement décalée dans le temps était associée à une augmentation de 4,7 % de sa valeur ajoutée brute, en tenant compte de diverses caractéristiques au niveau de l’entreprise.
Cependant, les investissements directs à l’étranger dans le secteur des services ne sont pas associés à une augmentation de la productivité, et la recherche n’a trouvé aucune preuve de l’effet d’« érosion économique » dû aux IDE du Royaume-Uni. L’analyse n’a pas pu vérifier si les IDE dans les secteurs à forte intensité de recherche et développement ou dans les marchés cibles ont également renforcé les effets sur la productivité au Royaume-Uni.
Emploi : L’augmentation de l’IDE n’est pas corrélée à une hausse du chômage au Royaume-Uni. Pour une entreprise britannique moyenne, une augmentation de 10 % de l’IDE était associée à une simple baisse de 0,2 % de l’emploi au Royaume-Uni, en tenant compte d’autres variables.
Exportations : L’IDE est associé à une augmentation des échanges commerciaux. Pour une entreprise britannique moyenne, une augmentation de 10 % de l’IDE était associée à une augmentation de 0,39 % de ses exportations, conformément aux recherches menées dans d’autres pays. La création d’exportations due aux incidences de l’IDE semble légèrement plus prononcée dans les services, ce qui pourrait être dû aux revenus générés par le franchisage, les actifs incorporels ou les frais de gestion.
L’économie britannique dépend de l’IDE pour rechercher des économies d’échelle. Cependant, seules quelques économies sont suffisamment grandes pour absorber l’IDE considérable du Royaume-Uni et offrir un rendement raisonnable.
Un rapport du Trade Policy Hub de LSE Consulting, commandé par le Department for Business and Trade du Royaume-Uni, étudie les associations économiques entre les investissements directs à l’étranger (IDE) du Royaume-Uni et les principaux résultats économiques : rendement, productivité, emploi et exportations.
Étant donné que seulement 1 % de toutes les entreprises britanniques ont des activités d’IDE, représentant 24 % de l’ensemble des emplois au Royaume-Uni et 32 % de la valeur ajoutée brute, il existe des preuves d’une contribution disproportionnée aux IDE de la part de quelques très grandes entreprises seulement.
Rendement : Les IDE du Royaume-Uni restent rentables. Une entreprise britannique moyenne ayant des activités d’IDE réalise un rendement de 7,3 % sur ses investissements. Ce taux de rendement moyen au niveau de l’entreprise au Royaume-Uni pour la période de 2013 à 2019 varie selon :
- le secteur (de 2,8 % à 13,1 %);
- le pays partenaire (de 5 % à 11,9 %);
- la région d’origine (de 4 % à 10,2 %).
En termes absolus, les bénéfices moyens les plus élevés proviennent des services financiers à destination de l’Europe.
Une analyse plus approfondie confirme également que les investissements directs vers l’Europe et dans certains services (par exemple l’énergie, les communications) génèrent des rendements inférieurs. Étant donné la surexposition du Royaume-Uni à ces domaines, la diversification des investissements directs à l’étranger pourrait être bénéfique au Royaume-Uni.
Productivité : L’hypothèse selon laquelle les IDE du Royaume-Uni sont associés à une augmentation de la productivité peut être réaffirmée avec certitude. Pour une entreprise britannique moyenne, une augmentation de 10 % de la position d’investissement décalée dans le temps était associée à une augmentation de 4,7 % de sa valeur ajoutée brute, en tenant compte de diverses caractéristiques au niveau de l’entreprise.
Cependant, les investissements directs à l’étranger dans le secteur des services ne sont pas associés à une augmentation de la productivité, et la recherche n’a trouvé aucune preuve de l’effet d’« érosion économique » dû aux IDE du Royaume-Uni. L’analyse n’a pas pu vérifier si les IDE dans les secteurs à forte intensité de recherche et développement ou dans les marchés cibles ont également renforcé les effets sur la productivité au Royaume-Uni.
Emploi : L’augmentation de l’IDE n’est pas corrélée à une hausse du chômage au Royaume-Uni. Pour une entreprise britannique moyenne, une augmentation de 10 % de l’IDE était associée à une simple baisse de 0,2 % de l’emploi au Royaume-Uni, en tenant compte d’autres variables.
Exportations : L’IDE est associé à une augmentation des échanges commerciaux. Pour une entreprise britannique moyenne, une augmentation de 10 % de l’IDE était associée à une augmentation de 0,39 % de ses exportations, conformément aux recherches menées dans d’autres pays. La création d’exportations due aux incidences de l’IDE semble légèrement plus prononcée dans les services, ce qui pourrait être dû aux revenus générés par le franchisage, les actifs incorporels ou les frais de gestion.
L’économie britannique dépend de l’IDE pour rechercher des économies d’échelle. Cependant, seules quelques économies sont suffisamment grandes pour absorber l’IDE considérable du Royaume-Uni et offrir un rendement raisonnable.