Les entreprises dotées de pratiques de gestion structurées s’en sortent mieux
Des pratiques de gestion hautement structurées sont corrélées à de meilleurs résultats en matière de productivité et de rentabilité pour les entreprises et les pays, a découvert un consortium international de chercheurs grâce à une nouvelle méthode de quantification.
Selon un article du site Cornell Chronicle, des équipes de recherche de 14 pays ont présenté un questionnaire à choix multiples – initialement développé et administré par le Bureau du recensement des États-Unis – aux dirigeants d’entreprises manufacturières de leurs pays respectifs. Ils ont ensuite codé les réponses avec une valeur comprise entre 0 et 1 pour générer un « score de gestion » qui quantifie le degré de structure dans les pratiques de gestion de chaque entreprise.
Pour chaque entreprise interrogée dans tous les pays – y compris les États-Unis, la Russie et la Chine –, un meilleur score de gestion correspond à une productivité, une rentabilité, des ventes à l’exportation et une taille d’entreprise plus élevées.
« Je ne dirais pas que c’est une surprise, mais c’est toujours frappant de voir quelque chose être aussi cohérent dans différents contextes », déclare l’auteure principale de l’étude, professeure à la Charles H. Dyson School of Applied Economics and Management.
« Beaucoup de ces pratiques sont assez simples. Ce n’est pas sorcier, il faut se demander si vous suivez régulièrement votre production, à quelle fréquence, si les gens savent ce que vous suivez et pourquoi vous le faites. C’est assez simple et intuitif », dit-elle.
L’étude « The International Empirics of Management », publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, représente près de deux douzaines d’universités et d’établissements qui ont fourni des données et des analyses pour leurs pays respectifs, sur la base de leur propre collecte de données de l’Enquête sur les pratiques de gestion et d’organisation (Management and Organizational Practices Survey, MOPS).
La MOPS a été développée en 2017 comme une version évolutive et autorépondante du World Management Survey (WMS), une méthode laborieuse et coûteuse, mais très efficace pour quantifier les pratiques de gestion des entreprises.
L’auteure de l’étude soutient que la MOPS – une enquête à choix multiples de 16 questions, effectuée soit dans le cadre d’une enquête plus vaste, soit sous forme de questionnaire autonome, selon le pays – est un moyen généralement moins coûteux et plus évolutif pour obtenir les informations de base sur les pratiques de gestion structurées utilisées par les entreprises. Le questionnaire est accessible au public.
Le score de gestion moyen de chacun des 14 pays montre clairement que plus les pratiques de gestion sont structurées, plus la productivité d’une entreprise est élevée. La force de la corrélation variait d’un pays à l’autre – elle était plus faible en Russie, au Pakistan et en Croatie, et plus forte au Danemark, en Italie et aux États-Unis –, mais la corrélation était positive dans tous les cas.
Les auteurs notent que la relation positive entre la taille de l’entreprise et les pratiques de gestion structurées est plus forte dans les pays où les marchés sont plus ouverts et plus libres. Cela suggère qu’une concurrence plus forte peut permettre aux entreprises ayant des pratiques de gestion plus structurées de croître, augmentant potentiellement le revenu national global.
Des pratiques de gestion hautement structurées sont corrélées à de meilleurs résultats en matière de productivité et de rentabilité pour les entreprises et les pays, a découvert un consortium international de chercheurs grâce à une nouvelle méthode de quantification.
Selon un article du site Cornell Chronicle, des équipes de recherche de 14 pays ont présenté un questionnaire à choix multiples – initialement développé et administré par le Bureau du recensement des États-Unis – aux dirigeants d’entreprises manufacturières de leurs pays respectifs. Ils ont ensuite codé les réponses avec une valeur comprise entre 0 et 1 pour générer un « score de gestion » qui quantifie le degré de structure dans les pratiques de gestion de chaque entreprise.
Pour chaque entreprise interrogée dans tous les pays – y compris les États-Unis, la Russie et la Chine –, un meilleur score de gestion correspond à une productivité, une rentabilité, des ventes à l’exportation et une taille d’entreprise plus élevées.
« Je ne dirais pas que c’est une surprise, mais c’est toujours frappant de voir quelque chose être aussi cohérent dans différents contextes », déclare l’auteure principale de l’étude, professeure à la Charles H. Dyson School of Applied Economics and Management.
« Beaucoup de ces pratiques sont assez simples. Ce n’est pas sorcier, il faut se demander si vous suivez régulièrement votre production, à quelle fréquence, si les gens savent ce que vous suivez et pourquoi vous le faites. C’est assez simple et intuitif », dit-elle.
L’étude « The International Empirics of Management », publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, représente près de deux douzaines d’universités et d’établissements qui ont fourni des données et des analyses pour leurs pays respectifs, sur la base de leur propre collecte de données de l’Enquête sur les pratiques de gestion et d’organisation (Management and Organizational Practices Survey, MOPS).
La MOPS a été développée en 2017 comme une version évolutive et autorépondante du World Management Survey (WMS), une méthode laborieuse et coûteuse, mais très efficace pour quantifier les pratiques de gestion des entreprises.
L’auteure de l’étude soutient que la MOPS – une enquête à choix multiples de 16 questions, effectuée soit dans le cadre d’une enquête plus vaste, soit sous forme de questionnaire autonome, selon le pays – est un moyen généralement moins coûteux et plus évolutif pour obtenir les informations de base sur les pratiques de gestion structurées utilisées par les entreprises. Le questionnaire est accessible au public.
Le score de gestion moyen de chacun des 14 pays montre clairement que plus les pratiques de gestion sont structurées, plus la productivité d’une entreprise est élevée. La force de la corrélation variait d’un pays à l’autre – elle était plus faible en Russie, au Pakistan et en Croatie, et plus forte au Danemark, en Italie et aux États-Unis –, mais la corrélation était positive dans tous les cas.
Les auteurs notent que la relation positive entre la taille de l’entreprise et les pratiques de gestion structurées est plus forte dans les pays où les marchés sont plus ouverts et plus libres. Cela suggère qu’une concurrence plus forte peut permettre aux entreprises ayant des pratiques de gestion plus structurées de croître, augmentant potentiellement le revenu national global.