Incitation à la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis
Un professeur de la Harvard Business School explore dans la Harvard Business Review la question de la prise de risque et de l’innovation au sein du gouvernement américain à travers le programme issu de la loi Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors (CHIPS).
En février dernier, un programme a été mis en place pour favoriser la fabrication de semi-conducteurs, l’objectif étant d’assurer un approvisionnement constant en puces innovantes et de réduire la dépendance vis-à-vis des fabricants étrangers. Le CHIPS Program Office représente un effort entrepreneurial important du gouvernement pour revitaliser la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, en réponse aux défis posés par la dépendance aux fournisseurs étrangers et les interruptions de la chaîne d’approvisionnement.
De plus, la plupart des capacités de production de puces électroniques dans le monde se trouvent à proximité de zones sujettes aux conflits géopolitiques. Ainsi, une catastrophe d’origine humaine ou naturelle pourrait réduire à néant une grande partie de la capacité de fabrication de puces électroniques. Par ailleurs, la pandémie de COVID-19 a mis en évidence les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement mondiale, soulignant la nécessité de produire davantage de puces localement.
Le programme vise notamment la fabrication de puces en silicium. En 2023, le secteur des puces valait 528 milliards de dollars, et on estime qu’il atteindra un trillion de dollars d’ici 2030. Une interruption de l’approvisionnement en puces entraînerait des conséquences néfastes dans le monde entier. Le gouvernement américain a adopté ce programme pour renforcer la capacité de fabrication de semi-conducteurs et l’innovation technologique aux États-Unis.
Le professeur se prononce pour un processus moins rigide et moins bureaucratique, mais beaucoup plus itératif, plus apprenant, plus agile et plus flexible. Dans la procédure normale, les candidatures se font par appel de projets. Dans ce programme, on invite les entreprises à communiquer avec la structure responsable. Cette approche permet un dialogue continu entre les entreprises et le gouvernement, favorisant une meilleure compréhension des projets et une prise de décision plus transparente.
L’idée est d’introduire un processus de précandidature pour permettre aux entreprises de recevoir des retours avant de soumettre une demande complète, rendant le processus plus accueillant et interactif. Cela aide à orienter les entreprises vers une candidature plus solide ou à les dissuader de postuler si elles ne sont pas admissibles.
L’entrevue met également en exergue le dilemme de la rapidité de distribution des fonds : aller trop lentement pourrait faire perdre la course à l’indépendance en matière de puces, tandis qu’aller trop vite pourrait entraîner des dépenses imprudentes. Au cours de l’année écoulée, certains ont critiqué la lenteur du processus, mais des annonces majeures de plusieurs milliards de dollars pour la fabrication de puces aux États-Unis ont été faites ces derniers mois, indiquant que le processus avance. De plus, des engagements ont été pris par les entreprises avant même que les fonds soient distribués, montrant un impact anticipé de la loi sur la capacité de fabrication de puces.
Un professeur de la Harvard Business School explore dans la Harvard Business Review la question de la prise de risque et de l’innovation au sein du gouvernement américain à travers le programme issu de la loi Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors (CHIPS).
En février dernier, un programme a été mis en place pour favoriser la fabrication de semi-conducteurs, l’objectif étant d’assurer un approvisionnement constant en puces innovantes et de réduire la dépendance vis-à-vis des fabricants étrangers. Le CHIPS Program Office représente un effort entrepreneurial important du gouvernement pour revitaliser la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, en réponse aux défis posés par la dépendance aux fournisseurs étrangers et les interruptions de la chaîne d’approvisionnement.
De plus, la plupart des capacités de production de puces électroniques dans le monde se trouvent à proximité de zones sujettes aux conflits géopolitiques. Ainsi, une catastrophe d’origine humaine ou naturelle pourrait réduire à néant une grande partie de la capacité de fabrication de puces électroniques. Par ailleurs, la pandémie de COVID-19 a mis en évidence les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement mondiale, soulignant la nécessité de produire davantage de puces localement.
Le programme vise notamment la fabrication de puces en silicium. En 2023, le secteur des puces valait 528 milliards de dollars, et on estime qu’il atteindra un trillion de dollars d’ici 2030. Une interruption de l’approvisionnement en puces entraînerait des conséquences néfastes dans le monde entier. Le gouvernement américain a adopté ce programme pour renforcer la capacité de fabrication de semi-conducteurs et l’innovation technologique aux États-Unis.
Le professeur se prononce pour un processus moins rigide et moins bureaucratique, mais beaucoup plus itératif, plus apprenant, plus agile et plus flexible. Dans la procédure normale, les candidatures se font par appel de projets. Dans ce programme, on invite les entreprises à communiquer avec la structure responsable. Cette approche permet un dialogue continu entre les entreprises et le gouvernement, favorisant une meilleure compréhension des projets et une prise de décision plus transparente.
L’idée est d’introduire un processus de précandidature pour permettre aux entreprises de recevoir des retours avant de soumettre une demande complète, rendant le processus plus accueillant et interactif. Cela aide à orienter les entreprises vers une candidature plus solide ou à les dissuader de postuler si elles ne sont pas admissibles.
L’entrevue met également en exergue le dilemme de la rapidité de distribution des fonds : aller trop lentement pourrait faire perdre la course à l’indépendance en matière de puces, tandis qu’aller trop vite pourrait entraîner des dépenses imprudentes. Au cours de l’année écoulée, certains ont critiqué la lenteur du processus, mais des annonces majeures de plusieurs milliards de dollars pour la fabrication de puces aux États-Unis ont été faites ces derniers mois, indiquant que le processus avance. De plus, des engagements ont été pris par les entreprises avant même que les fonds soient distribués, montrant un impact anticipé de la loi sur la capacité de fabrication de puces.