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L’invraisemblable attaque du capitole aux États-Unis, qui a emmené les géants du Web, soit Facebook et Twitter, à fermer les comptes de Donald Trump, a relancé le débat sur le pouvoir de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Les réseaux sociaux deviennent de plus en plus le vecteur de propagation des messages antidémocratiques, et Yaël Eisenstat se demande où se situe leur responsabilité dans un article publié dans Harvard Business Review. Pour lui, le problème va au-delà du contenu des publications des utilisateurs; il concerne ce que les plateformes décident de faire de ce contenu. Ces décisions sont le plus souvent liées à leur modèle d’affaires et sont motivées par des perspectives économiques et commerciales. Finalement, ces entreprises ont plus à gagner en maintenant la polémique par la libre circulation de contenus extrémistes, diviseurs et complotistes. L’auteur de l’article affirme également qu’il faut mettre GAFAM face à leur responsabilité, car les contenus prônant la violence font le tour de la toile publique avec leur permission.
Il faudrait mettre en place un mécanisme de régulation des contenus publiés sur les réseaux sociaux, car la loi sur la décence en matière de communication « a été surinterprétée pour accorder une immunité globale à toutes les sociétés Internet ou intermédiaires pour les contenus tiers qu’ils hébergent ». En outre, les responsabilités doivent être clairement définies, car même si plusieurs sont d’accord avec la suppression des propos extrémistes sur le Web, ils se demandent quand même si GAFAM devraient faire la police en ce sens. En effet, leur pouvoir paraît avoir supplanté celui des institutions gouvernementales, ce qui leur confère un droit de regard et un pouvoir décisionnel sur le type de contenu approprié pour le Web. Par conséquent, on s’interroge sur la place de la liberté d’expression dans ce portrait.
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Mise à jour le : 10 février 2021
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