Vous avez des questions à propos des mesures économiques mises en place en soutien aux entreprises touchées par le coronavirus (COVID-19)? Consultez la page Québec.ca/coronavirus.
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Selon un document de travail de la Federal Reserve Bank of Atlanta, la COVID-19 pourrait affecter 3,1 % des emplois dans le secteur privé en raison de la faillite des petites et moyennes entreprises (PME de moins de 250 employés) dans 17 pays différents (à l’exception des États-Unis). Les résultats de l’étude révèlent également que le coût budgétaire d’une intervention qui cible étroitement les entreprises à risque peut être modeste (0,54 % du produit intérieur brut [PIB]), tandis que les subventions non ciblées peuvent s’avérer nettement plus coûteuses (1,82 % du PIB) pour atteindre la même efficacité. Sans le soutien du gouvernement, le document estime un taux d’échec des PME à près de 9 points de pourcentage.
Dans l’Union européenne, les petites et moyennes entreprises représentent 99,8 % de toutes les entreprises employeuses, 65 % de l’emploi dans le secteur privé et 54 % de la production brute du secteur privé. Les auteurs notent que malgré leur importance dans le développement économique, elles demeurent vulnérables en raison de leur dépendance à l’égard des prêts bancaires notamment. Lors d’une crise comme la pandémie, cette dépendance et l’incapacité à lever d’autres sources de fonds pourraient transformer une pénurie de liquidités en problème de solvabilité, soulignent les auteurs. Et s’il y a une vague de faillites de PME, les efforts pour contenir les conséquences économiques de la pandémie auront échoué, disent-ils.
Les auteurs soutiennent que le soutien public afin de remédier à ces pénuries de liquidités est essentiel pour une reprise économique en douceur. De plus, le document estime l’effet de diverses propositions de politiques sur le taux de faillite d’entreprises et quantifie leurs coûts budgétaires. Bien que fournir une aide adaptée aux entreprises à risque qui sont viables et qui auraient survécu en l’absence de la COVID-19 demeure une stratégie extrêmement efficace, les auteurs reconnaissent que de telles interventions nécessitent « des informations beaucoup plus granulaires que les autorités fiscales ne possèdent généralement pas ». Parmi les autres politiques envisagées figurent la renonciation aux frais financiers et les subventions fermes.
Sans frais :
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Mise à jour le : 10 février 2021
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