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Selon le chroniqueur en technologie du Financial Times, il existe deux écoles de pensée relativement à l’effet des mégadonnées et de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché bien que, paradoxalement, les deux puissent être simultanément vraies. La première école avance que seules les plus grandes entreprises technologiques savent se démener dans les profondeurs de l’IA en bâtissant des modèles de pointe qui nécessitent des quantités massives de données ainsi qu’une grande puissance de calcul, une vaste expertise et beaucoup de capital. La deuxième école soutient que l’IA, comme presque toutes les autres technologies modernes, finira par se démocratiser. Les entreprises technologiques permettent elles-mêmes à d’autres d’accéder à de puissants outils d’intelligence artificielle, tels que PyTorch
de Facebook et TensorFlow
de Google, ainsi qu’à l’infonuagique. Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à créer des modèles plus intelligents avec moins de données. Les entreprises traditionnelles possédant une expertise sectorielle particulière et de jeunes pousses innovantes peuvent également plonger dans l’univers de l’IA.
Préoccupés à desserrer l’emprise des grandes firmes technologiques, les décideurs politiques aux États-Unis et en Europe devraient passer plus de temps à réfléchir à la manière d’ouvrir l’accès aux données et à l’IA pour encourager l’apparition d’un plus large éventail de concurrents.
L’une des approches proposées par la Stanford Institute for Human-Centered Artificial Intelligence est de créer un centre national infonuagique
. Il s’agirait d’une collaboration à trois entre le gouvernement fédéral américain, les entreprises privées et les universités de recherche afin de fournir un accès abordable à de puissantes ressources informatiques et à des ensembles de données publics dans un environnement infonuagique sécurisé. L’objectif du centre serait de permettre à plus de chercheurs universitaires et d’industriels de travailler à la fine pointe de l’IA, d’aider à former une nouvelle génération d’experts dans les techniques les plus sophistiquées et, avec de la chance, de réaliser des percées dans des domaines très complexes, tels que les changements climatiques et les soins de santé. Certaines recherches de pointe en IA sont actuellement inaccessibles aux universités en raison de leurs coûts.
De manière surprenante, l’initiative de Standford a obtenu le soutien bipartite des deux chambres du Congrès et l’appui de 22 universités et de plusieurs entreprises. Le gouvernement fédéral injectera des ensembles de données publics et subventionnera les chercheurs pour qu’ils accèdent au nuage. Un des initiateurs du projet estime que le financement annuel consacré au projet atteindra entre 1 et 10 milliards de dollars américains. « Cela profitera aux États-Unis et démocratisera la technologie, que ce soit pour l’industrie ou le monde universitaire », dit-il.
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Mise à jour le : 24 novembre 2020
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