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Si la plupart des entreprises connaissent les risques financiers de leurs activités, elles en savent souvent moins en ce qui concerne les risques liés à leurs approvisionnements.
« L’achat responsable concerne l’intégration du développement durable et de la responsabilité sociétale aux processus d’acquisition des organisations. Il consiste à intégrer des critères environnementaux, sociaux et économiques aux processus d’achat des biens et services, comme moyen de réduire l’impact sur l’environnement, d’augmenter les bénéfices sociaux et de renforcer la durabilité économique des organisations, tout au long du cycle de vie des produits. »
Selon une étude réalisée par le Forum économique mondial, une démarche d’acquisition responsable peut entraîner, pour l’entreprise, une réduction allant jusqu’à 16 % de ses coûts d’approvisionnement1!
La conscientisation et les préoccupations élevées des parties prenantes à l’égard des sujets suivants augmentent l’importance de la fonction approvisionnement sur les plans stratégique et opérationnel de l’entreprise :
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Cette notion se réfère au coût du produit sur l’ensemble de son cycle de vie, c’est-à-dire de sa conception jusqu’à la fin de sa vie utile.
Cela comprend :
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Faites connaître votre politique à vos fournisseurs et clients.
Quelques exemples
N’hésitez pas à consulter vos fournisseurs avant la réalisation d’un appel d’offres, pour vous assurer qu’ils sont en mesure de se conformer à vos attentes.
Il s’agit d’un document rédigé par la direction de l’entreprise et qui précise les comportements attendus des fournisseurs en matière de développement durable, et ce, dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Voici quelques pages sites Web d’entreprises qui ont de bonnes pratiques en matière d’achat responsable au Québec (liste non exhaustive) :
Au Québec, l’économie sociale regroupe les coopératives, les mutuelles et les organismes à but non lucratif qui ont des activités marchandes. Ces entreprises poursuivent une finalité sociale, c’est-à-dire qu’elles produisent et vendent des biens et services de différentes natures afin de répondre aux besoins de leurs membres ou de la communauté. Elles peuvent intégrer des pratiques d’affaires telles que la réinsertion sociale, l’embauche d’une main-d’œuvre handicapée ou immigrante ou l’accessibilité des clientèles démunies aux produits et services.
En vous approvisionnant auprès d’entreprises d’économie sociale, vous contribuez directement à la création de retombées socioéconomiques importantes pour les communautés québécoises.
Une association avec de telles entreprises peut vous permettre d’améliorer les retombées sociales de votre entreprise, de vous distinguer de la concurrence et d’améliorer votre image auprès des clients.
Dans un contexte international, il est crucial que les entreprises sélectionnent leurs fournisseurs en fonction de critères environnementaux et sociaux.
Par exemple, elles peuvent considérer la teneur en produits toxiques, le contrôle des effluents des fabricants, le respect de la biodiversité ou le respect des normes du travail établies par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Aujourd’hui, les entreprises sont sujettes à voir leur image se détériorer ou à être la cible des groupes de pression si elles ne sont pas vigilantes en la matière. Récemment, la réputation de certaines entreprises a beaucoup diminué après l’effondrement de bâtiments et d’usines de fabrication de vêtements dans des pays en voie de développement.
De plus, un nombre grandissant d’États instaurent des réglementations qui exigent des entreprises qu’elles rassemblent les informations sur les pratiques de leurs fournisseurs si elles souhaitent y mettre en marché leurs produits. La Californie, avec sa loi sur la transparence des chaînes d’approvisionnement, ou la Grande-Bretagne, par la Loi sur l’esclavage moderne
(chapitre 6), en sont de bons exemples.
Il est parfois nécessaire que les entreprises demandent à leurs fournisseurs d’aller plus loin que les réglementations nationales, car celles-ci peuvent être en deçà des standards internationaux dans certains pays en développement. L’entreprise est aussi responsable de s’assurer que les matières premières ne sont pas surexploitées et que les produits qu’elle importe respectent les normes environnementales en vigueur.
L’entreprise peut avoir recours à des audits effectués par un employé spécialisé ou par une tierce partie experte en audits sociaux. Le responsable de l’audit vérifie que les entreprises n’ont pas recours au travail des enfants, que les heures supplémentaires sont rémunérées et que la santé et la sécurité des travailleurs sont respectées.
Quelques normes à consulter pour les entreprises qui ont des chaînes d’approvisionnement internationales
1. World Economic Forum. Beyond Supply Chains – Empowering Reponsible Value Chains, janvier 2015, p. 20
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