Feuille de route en économie numérique

1. Introduction

Depuis déjà quelques décennies, les technologies de l'information et des communications (TIC) contribuent à faire émerger, à l'échelle mondiale, une nouvelle économie dite numérique. Aujourd'hui, cette économie est au cœur de la croissance et de la compétitivité des entreprises.

Les innovations s'accélèrent, et cela s'observe particulièrement dans le domaine des technologies numériques1. De plus, certaines d'entre celles-ci sont qualifiées de « technologies de rupture », car elles perturbent les marchés existants et modifient le paysage économique en profondeur en faisant apparaître de nouveaux modèles d'affaires, et ce, dans tous les secteurs de notre économie et de notre société.

Tandis que les usages numériques sont de plus en plus répandus chez les consommateurs, ils tardent à s'imposer dans les entreprises canadiennes et québécoises. Par exemple, l'investissement des entreprises canadiennes dans les TIC est, en moyenne, systématiquement inférieur à celui de leurs concurrents des États‑Unis et d'autres économies avancées2. De surcroît, les investissements des entreprises québécoises accusent un retard encore plus important que celui des entreprises canadiennes3.

Récemment, le gouvernement du Québec a posé deux premiers gestes pour amorcer le virage numérique au Québec : l'annonce du Plan culturel numérique du Québec4, en mars 2014, puis celle de la Stratégie gouvernementale en TI5, en juin 2015. Au même moment, le gouvernement du Canada annonçait des investissements dans la réalisation de la stratégie Canada numérique 1506.

Pour répondre aux défis de prospérité et de croissance économique, et plus particulièrement à ceux relatifs au virage numérique des entreprises, le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, a mandaté le ministre de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations, M. Jacques Daoust, pour élaborer et veiller à la mise en œuvre de la Feuille de route en économie numérique, en collaboration avec les ministères et organismes concernés. Précisément, la portée de cette feuille de route est circonscrite à trois dimensions de l'économie numérique, soit l'appropriation du numérique dans les entreprises, le développement d'une filière forte des TIC et la mise en place d'un environnement favorable à la création et à l'attraction d'entreprises de l'économie numérique.

Dans cette optique, le ministère de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations (MEIE) lance une consultation publique auprès des entreprises et des organismes publics et privés partenaires. Ils sont invités à répondre aux questions incluses dans le présent document : leurs réponses aideront à définir des actions à mettre en place par le gouvernement du Québec, en tant que partenaire du secteur privé, et à orienter la prise de décision afin de mieux positionner le Québec parmi les États soucieux de développer leur économie numérique.

Cette consultation sera complétée par des rencontres, au cours de l'automne, avec des groupes d'intervenants ciblés.

2. Portée de la Feuille de route en économie numérique

2.1 Appropriation du numérique dans les entreprises

2.2 Développement d'une filière forte des TIC

2.3 Mise en place d'un environnement favorable au développement et à l'attraction d'entreprises de l'économie numérique

3. Définition

L'économie numérique fait référence tant aux entreprises et aux personnes utilisatrices des TIC dans leurs activités quotidiennes qu'à l'industrie des TIC, qui regroupe les fabricants et les fournisseurs de services.

Elle a été définie comme « le réseau formé par les fournisseurs et les utilisateurs du contenu et des technologies numériques utilisés dans la vie quotidienne. Omniprésents, ce contenu et ces technologies sont essentiels à presque toutes les activités de notre économie et de notre société. Ils permettent aux entreprises d'être novatrices et productives, aux administrations d'offrir des services et aux citoyens d'interagir et d'échanger des renseignements et des connaissances »7.

D'après différentes études8, les principales caractéristiques de l'économie numérique sont les suivantes :

4. Tendances

De grandes tendances en économie numérique se dessinent dans le monde. Les gouvernements doivent orchestrer une réponse stratégique aux bouleversements qu'entraîne cette nouvelle économie. Ils en sont de plus en plus conscients et veulent s'engager dans son développement.

On note les principales tendances suivantes au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)13 :

5. Forces, défis et enjeux par thème

À la lumière des avis recueillis auprès d'acteurs clés de l'écosystème numérique québécois, d'études et d'une analyse comparative de pratiques d'autres États, le MEIE a regroupé les principales préoccupations dans le contexte de l'économie numérique sous sept grands thèmes :

Pour chacun de ces thèmes, le diagnostic de l'économie numérique a permis de dégager les forces du Québec, les défis à relever de même qu'un principal enjeu.

5.1. Thème 1 : Recherche et innovation

L'émergence de nouvelles technologies au cours des prochaines années continuera de bouleverser les marchés et les façons de faire des entreprises et des consommateurs.

Par ailleurs, on anticipe des avancées significatives dans des domaines comme la robotique de pointe, l'intelligence artificielle, les réseaux, la fabrication de pointe et les plateformes collaboratives connectées21.

Les États et les entreprises qui participeront au développement et à la commercialisation de ces technologies seront les mieux positionnés pour accroître leur productivité. Le Québec n'échappe pas à cette tendance.

Forces du Québec

Défis à relever

Enjeu recherche et innovation :

Transfert des résultats de la R‑D des universités, collèges et centres de recherche vers les entreprises et les utilisateurs

Questions de consultation

  1. Quelles actions proposez-vous pour favoriser l'innovation dans le domaine des technologies numériques?
  2. Quelles actions permettraient d'accroître la collaboration entre le milieu de la recherche et les entreprises, notamment les PME, dans le domaine des technologies numériques?

5.2. Thème 2 : Entrepreneuriat et startups

L'arrivée rapide et la présence croissante des technologies numériques et des données ouvertes23 donnent lieu au développement d'une culture du numérique et à la création d'une nouvelle forme d'entreprises. Ainsi, on assiste à l'émergence de nouveaux acteurs qui bouleversent les acteurs établis.

Ces nouveaux acteurs, nommés startups, sont de jeunes entreprises ayant une ambition mondiale et à la recherche d'un modèle économique qui leur assurera une croissance forte et rapide, ou des entreprises qui ont grandi grâce à un tel modèle. Les startups accélèrent l'innovation. Leur valeur repose en tout ou en partie sur les TIC et sur leur appropriation dans tous les secteurs, comme dans les technologies de la santé (medtechs), les technologies vertes (ecotechs), les biotechnologies (biotechs) et la finance (fintechs), ou encore dans les entreprises industrielles. Parce qu'elles prennent des risques en explorant de nouveaux produits ou services, celles qui réussissent deviennent très rapidement des entreprises internationales de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers d'employés.

Forces du Québec

Défis à relever

Enjeu entrepreneuriat et startups :

Croissance rapide et soutenue des startups

Question de consultation

  1. Quelles actions proposez-vous pour favoriser :
    1. l'émergence de startups?
    2. la croissance rapide et soutenue des startups?

5.3. Thème 3 : Transformation numérique de l'entreprise

La transformation numérique de l'entreprise fait appel à la mise à niveau et à l'appropriation de nouveaux « actifs numériques » qui se réfèrent non seulement aux données, aux nouveaux modes de paiement et de distribution, à l'accès au réseau, à la dématérialisation, aux objets connectés et à l'impression 3D, mais également aux compétences et expertises de l'organisation. Elle fait également appel au déploiement d'une culture d'expérimentation, favorisant et récompensant les attitudes et pratiques innovatrices. Dans un rapport publié en 2015, Deloitte désigne quatre caractéristiques qu'une entreprise doit posséder pour faire face aux bouleversements technologiques découlant de l'économie numérique24 : la conscientisation, la culture d'entreprise, l'agilité organisationnelle et des ressources efficaces.

Les entreprises qui sauront intégrer ces nouveaux actifs numériques profiteront d'une productivité accrue et pourront faire face plus efficacement à la concurrence mondiale.

5.3.1. Manufacturier avancé

Le manufacturier avancé est un nouveau mode d'organisation des moyens de production qui consiste à mettre en place des usines intelligentes capables de mieux adapter leur production aux besoins des clients (personnalisation des produits) et d'être plus économes en ressources et en matières premières. Il repose notamment sur de nouvelles technologies telles que l'Internet des objets, l'Internet des données et services (données volumineuses, infonuagique, etc.) et la connectivité entre les logiciels et les équipements de production26.

D'ores et déjà, plusieurs pays européens, dont la France, l'Allemagne et la Belgique, mettent en place des politiques publiques favorisant ce mode d'organisation afin d'accroître leur productivité et, incidemment, leur compétitivité.

Forces du Québec
Défis à relever
Enjeu manufacturier avancé :

Intensification des usages, mise à niveau et appropriation des nouveaux actifs numériques dans les entreprises

Question de consultation
  1. Quelles actions permettraient de favoriser l'intensification des usages, la mise à niveau et l'appropriation des nouveaux actifs numériques dans toutes les fonctions des entreprises québécoises, notamment des PME?

5.3.2. Commerce électronique

Avec un taux de croissance annuel moyen estimé à 13,8 % entre 2013 et 2018, le commerce électronique demeure une tendance de fond dans le monde, à laquelle les entreprises québécoises devront s'ajuster29.

On estime à 6,6 G$ les achats totaux effectués en ligne par les adultes québécois30 en 2014. De fait, un adulte sur deux a acheté en ligne au cours de la dernière année, avec un panier mensuel moyen de 292 $ par cyberacheteur31. Pourtant, seulement 12 % des entreprises québécoises des secteurs de la fabrication, du commerce de gros, du commerce de détail ou des services vendent leurs produits et services en ligne32. Par ailleurs, seulement 26 % (en pourcentage de la valeur) des achats faits en ligne par des consommateurs québécois ont été réalisés sur des sites québécois, ce qui correspond à des occasions d'affaires manquées pour les entreprises du Québec33.

Forces du Québec
Défis à relever
Enjeu commerce électronique :

Adoption du commerce électronique et exploitation de son plein potentiel par les entreprises québécoises afin d'éliminer le retard du Québec dans ce domaine

Question de consultation
  1. Comment susciter le virage des entreprises du Québec vers le commerce électronique?

5.4. Thème 4 : Secteur des TIC

Le secteur des TIC regroupe notamment des entreprises de fabrication d'équipements de télécommunication, d'instrumentation, d'édition de logiciels, de services informatiques et de télécommunication. Il déploie des infrastructures et des solutions d'affaires permettant de soutenir les activités des entreprises des autres secteurs et le passage à une économie verte, plus efficace dans la gestion de ses ressources. Les entreprises du secteur des TIC sont donc les mieux positionnées à la fois pour participer à l'effort d'innovation en économie numérique, favorisant ainsi la croissance de la productivité et la compétitivité des autres secteurs, et pour implanter dans leurs activités les nouvelles technologies qui seront développées.

Le secteur des TIC est stratégique pour l'économie du Québec. Il représente :

Trois industries sont responsables de la croissance des revenus du secteur sur la période 2008‑2012 :

Forces du Québec

Défis à relever

Enjeu secteur des TIC :

Accroissement de la compétitivité des entreprises du secteur

Questions de consultation

  1. Quelles actions, y compris la modification de mesures existantes, permettraient de favoriser davantage l'essor des entreprises du secteur des TIC au Québec?
  2. Quels sont, d'après vous, les créneaux à fort potentiel de croissance? Quelles actions pourraient être entreprises pour favoriser leur développement?

5.5. Thème 5 : Main-d'œuvre

L'effet des TIC est majeur non seulement pour l'acquisition de connaissances de base dans l'économie d'aujourd'hui, mais aussi pour le développement de nouvelles compétences essentielles à l'emploi.

C'est pourquoi plusieurs États font des compétences numériques46, y compris de celles en TIC, un élément clé de leurs politiques ou stratégies en économie numérique. Le Québec ne peut évidemment pas échapper à cette tendance.

On distingue deux aspects liés au sujet de la main-d'œuvre : la disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée dans le numérique et le développement des compétences numériques de tous les travailleurs et les gestionnaires, notamment au moyen des outils numériques.

Forces du Québec

Défis à relever

Enjeu main-d'œuvre :

Le caractère satisfaisant des compétences de la main-d'œuvre et adéquation entre ces compétences et les besoins des entreprises dans le contexte du passage au numérique

Questions de consultation

  1. Quelles actions faudrait-il entreprendre pour répondre aux besoins de main-d'œuvre qualifiée dans le numérique, notamment dans le secteur des TIC?
  2. Quelles actions permettraient de développer les compétences numériques des gestionnaires et travailleurs québécois afin de faciliter l'usage des technologies numériques?

5.6. Thème 6 : Infrastructures numériques

Le déploiement du numérique, dans la société et dans les entreprises, nécessite l'accès à des bandes passantes de plus en plus grandes. Partout dans le monde, les États rehaussent leurs normes définissant le haut débit48 et le très haut débit49.

Selon la Banque mondiale, l'accès à la haute vitesse a un effet favorable sur le développement du capital humain, sur la productivité des entreprises et sur la capacité des communautés à attirer de la main-d'œuvre hautement qualifiée.

Forces du Québec

Défis à relever

Enjeu infrastructures numériques :

Disponibilité et accessibilité d'infrastructures numériques de qualité pour les entreprises à travers le Québec

Questions de consultation

  1. Quelles actions pourraient être envisagées pour améliorer l'accès des entreprises à des connexions à haut et à très haut débit partout au Québec?
  2. Quel modèle d'affaires, privilégiant le rôle de l'État partenaire, serait-il possible d'instaurer afin de susciter le développement et l'amélioration des infrastructures numériques?

5.7. Thème 7 : Gouvernance

En juin dernier, le gouvernement du Québec s'est fixé des objectifs relativement à la gouvernance en TI en lançant la Stratégie gouvernementale en technologies de l'information54. Ainsi, il entend optimiser les TI pour assurer une gestion plus rigoureuse des finances publiques et une efficience accrue des opérations de l'État. Il s'agit d'un nouveau chantier de la rénovation de l'État, celui-ci par les TI.

Maintenant, la question de la gouvernance est abordée sous l'angle économique, précisément celui de l'entrepreneuriat, de l'innovation et de la croissance des entreprises dans le contexte du passage à l'économie numérique.

L'architecture ouverte et décentralisée d'Internet et la libre circulation des données à travers les frontières soulèvent plusieurs questions telles que les exigences relatives à l'acheminement ou au contenu local et au stockage des données. Ainsi, les gouvernements doivent constamment être à l'affût des technologies en émergence afin d'intervenir au bon moment si nécessaire55. D'autre part, les réglementations peuvent accélérer ou retarder l'invention, l'innovation et la diffusion des nouvelles technologies. En plus des réglementations à caractère économique (contrôle des prix, barrières tarifaires, monopoles), les gouvernements adoptent maintenant de plus en plus de réglementations sociales (normes environnementales, protection des renseignements personnels).

Dans ce contexte, les gouvernements doivent établir un équilibre entre la protection des utilisateurs et la liberté nécessaire pour que les nouvelles technologies se développent. Par ailleurs, la confiance des utilisateurs est également un élément essentiel au développement des nouvelles technologies.

Enjeu gouvernance :

Élaboration et application conjointes, par les trois ordres de gouvernement, le secteur privé et la société civile, de principes, normes, règles, processus et programmes, de manière à encadrer et à appuyer l'évolution et l'usage des technologies numériques

Question de consultation

  1. Quels sont les besoins et attentes des entreprises vis-à-vis du gouvernement en ce qui a trait à l'environnement réglementaire favorisant le développement de l'économie numérique, la sécurité et la protection de la vie privée?

6. Autre enjeu

Dans le questionnaire, les organisations participantes sont également invitées à proposer des pistes d'action relatives à un enjeu qui n'a pas été traité précédemment et qui leur semble incontournable.

Cet enjeu doit être compris dans l'une des trois dimensions de la Feuille de route en économie numérique, soit :

  1. Quel autre enjeu incontournable devrait être directement abordé dans la Feuille de route en économique numérique du gouvernement du Québec?
  2. Quelles actions pourraient être envisagées à l'égard de cet enjeu?

7. Annexes

7.1. Mesures du budget 2015-2016

7.2. Mesures fiscales existantes (2015)

7.3. Programmes d'aide financière existants

Main-d'œuvre et formation

R‑D et innovation

Investissement et capital de risque


1. Deloitte, L'ère des perturbations : les entreprises canadiennes sont-elles prêtes?, 2015.

2. Institut de la statistique du Québec, Dépenses intra-muros de R-D du secteur des entreprises en pourcentage du PIB, juin 2015.

3. L'Office québécois de la langue française (OQLF) définit les données ouvertes comme des « données brutes non nominatives et libres de droits, produites ou recueillies par un organisme public ou privé, qui sont accessibles aux citoyens par Internet ». Il ajoute : « Les données concernant les statistiques, les registres des sociétés, les équipements culturels (les musées et les bibliothèques, leur fréquentation et leurs tarifs, par exemple), l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite et les bornes de recharge pour les véhicules électriques sont des exemples de données ouvertes. Jumelées à d'autres sources, les données ouvertes pourraient être réutilisées notamment dans le développement de sites Web et d'applications mobiles utiles aux citoyens. »

4. Deloitte, op. cit.

5.  Ibid.

6. Philippe Lemoine, Rapport au gouvernement : la nouvelle grammaire du succès : la transformation numérique de l'économie française, 2014, p. 180.

7. En anglais : client relationship management (CRM).

8. Statistique Canada, Flux des stocks de capital, compilation spéciale.

9. Emarketer, Worldwide E-commerce Sales to Increase Nearly 20 % in 2014, 23 juillet 2014.

10. CEFRIO, Indice du commerce électronique au Québec (ICEQ), volet entreprises, 2015, 14 p.

11. Ibid.

12. CEFRIO, L'État du numérique du Québec, octobre 2015.

13. CEFRIO, Indice du commerce électronique au Québec (ICEQ), volet entreprises, 2015, 14 p.

14. Ibid.

15. Ibid.

16. Ibid.

17. Ibid.

18. Commission d'examen sur la fiscalité québécoise, Se tourner vers l'avenir du Québec, rapport final, vol. 3, p. 192.

19. Statistique Canada, tableau CANSIM 281-0024, avril 2015. Compilation spéciale à partir de l'Enquête sur la population active (EPA) pour les travailleurs autonomes.

20. Statistique Canada, tableau CANSIM 552-0001 – Structure des industries canadiennes, nombre d'emplacements avec employés, selon les tranches d'effectif et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), Canada et provinces, décembre 2014, semestriel (nombre).

21. Statistique Canada, tableaux CANSIM 304-0014, 304-0015, 081-0014, 361-0006, 353-0003, 354-0005.

22. Institut de la statistique du Québec, Dépenses de R-D intra-muros des industries (13) du secteur des technologies de l'information et des communications et de l'ensemble du secteur industriel, Québec, juin 2015.

23. Institut de la statistique du Québec, Commerce international en ligne (CIEL), extraction du 6 août 2015.

24. TECHNOCompétences, Diagnostic sectoriel, 2015, p. 50.

25. Les projets structurants sont des projets d'association et de partenariat entre le secteur privé et le secteur public favorisant le maillage entre les acteurs clés de l'industrie (grands donneurs d'ordres, fournisseurs et sous-traitants, centres de recherche et universités).

26. Il s'agit de la capacité de repérer, d'organiser, de comprendre, d'évaluer, de créer et de diffuser de l'information par l'intermédiaire de la technologie numérique. Elle comprend donc plusieurs dimensions (compétences TIC, sociales et collaboratives, cognitives).

27. Federica Minichiello, « L'enseignement du code à l'école », Revue internationale d'éducation de Sèves, no 67, Pédagogie et révolution numérique, Centre international d'études pédagogiques (CIEP), décembre 2014.

28. Par haut débit (ou Internet haute vitesse), Industrie Canada entend un accès à Internet offrant un débit de transmission supérieur à 5 Mbps : www.ic.gc.ca/eic/site/028.nsf/fra/h_00587.html.

29. Par très haut débit, nous entendons tout débit supérieur à 100 Mbps.

30. Institut de la statistique du Québec, L'intégration d'Internet aux processus d'affaires dans les entreprises québécoises, rapport d'enquête, août 2013, 269 p.

31. Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, Rapport de surveillance du CRTC sur les communications, octobre 2014, p. 199.

32. Données publiées en septembre 2015 par le Conference Board du Canada sur le site How Canada Performs : A Report Card on Canada :www.conferenceboard.ca/hcp/provincial-fr/innovation-fr/connectivity-fr.aspx.

33. Forum économique mondial, The Global Information Technology Report 2015, ICTs for Inclusive Growth, 2015, p. 139.

34. Gouvernement du Québec, Stratégie gouvernementale en TI : rénover l'état par les technologies de l'information, 2015, 56 p. Le premier axe s'intitule « Revoir et renforcer la gouvernance ». Ses objectifs sont les suivants : se doter d'une gouvernance plus efficace, coordonner centralement les investissements en TI et exercer un meilleur contrôle sur l'exécution des projets majeurs.

35. Le moment de réglementer est tout aussi important que la réglementation elle-même. En effet, une réglementation trop hâtive risque de nuire à l'innovation, tandis qu'une réglementation trop tardive, lorsqu'une innovation devient généralisée, risque d'être impossible à mettre en place. Deloitte, The Regulator of Tomorrow : Rulemaking and Enforcement in an Era of Exponential Change, 2015.

36. OCDE, OECD Digital Economy Outlook 2015, 2015.

37. TECHNOCompétences, Diagnostic sectoriel de la main-d'œuvre dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) au Québec, 2015, p. 41.

38.  Institut de la statistique du Québec, Dépenses intra-muros de R-D du secteur des entreprises en pourcentage du PIB, juin 2015.

39. Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, Rapport de surveillance des communications, octobre 2014, section 5.3, p. 179 et 180.

40. Comité d'experts sur le potentiel des applications nouvelles et novatrices des technologies de l'information et des communications (TIC) pour écologiser le Canada, Promouvoir la durabilité dans un monde interconnecté, 2014, 224 p.

41. CEFRIO, L'état numérique du Québec, octobre 2015.

42. Unité de mesure égale à 1 million de gigaoctets (Go).

43. Benoît Méli et Rudy Salin, « Internet est devenu un ogre énergétique », Journal du Net (JDN), vidéo du 9 septembre 2013.

44. Institut de la statistique du Québec, Enquête sur l'intégration d'Internet aux processus d'affaires, 2012.

45. Gouvernement du Canada, Consultation publique Canada numérique 150, 2010, p. 4.

46. Notamment celles du CEFRIO (2012), du Comité d'experts sur le potentiel des applications nouvelles et novatrices des TIC pour écologiser le Canada (2014), du ministère de l'Économie et des Finances de la France (2013), du McKinsey Global Institute (2011) et du Forum économique mondial (2015).

47. L'économie verte est définie par la Commission générale de terminologie et de néologie de France comme une « économie caractérisée par des investissements et des dispositions techniques qui visent à éviter, à réduire ou à supprimer les pollutions et, en particulier, les émissions de dioxyde de carbone, tout en utilisant au mieux les ressources énergétiques disponibles ». 

48. McKinsey Global Institute, Internet Matters: The Net's Sweeping Impact on Growth, Jobs, and Prosperity, 2011, 56 p.

49. Ibid.

50. Global e-Sustainability Initiative (GeSI), ICT Solutions for 21st Century Challenges, 2015, p. 22.

51. Les résultats de l'enquête menée par le Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO) en 2012 tracent un lien intéressant entre les TIC et l'innovation. CEFRIO, Indice de l'innovation par les TIC, novembre 2012, 28 p.

52. Centre d'étude des niveaux de vie, An Analysis of the Canada-US ICT Investment Gap : An Update to 2013, janvier 2015.

53. Statistique Canada, Flux des stocks de capital, compilation spéciale et Conseil du patronat du Québec, Bulletin de la prospérité du Québec, 2014.

54. Plan culturel numérique du Québec : la culture, chez nous, partout : http://culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca/.

55. Rénover l'État par les technologies de l'information : stratégie gouvernementale en TI : www.tresor.gouv.qc.ca/fileadmin/PDF/ressources_informationnelles/strategie_ti/strategie_ti.pdf.

56. Industrie Canada, Canada numérique 150 1.0, 2014, 26 p.; Canada numérique 150 2.0, 2015, 23 p.