Vous avez des questions à propos des mesures économiques mises en place en soutien aux entreprises touchées par le coronavirus (COVID-19)? Consultez la page Québec.ca/coronavirus.
La page est en cours de chargement...
Une prise en compte des dimensions du développement durable contribue à la pérennité des entreprises et à leur compétitivité au sein de l’économie québécoise et mondiale.
Les questions suivantes peuvent être utiles pour amorcer ou bonifier la réflexion de l’entreprise qui souhaite intégrer les enjeux du développement durable dans sa stratégie d’affaires :
Pour trouver de nouvelles occasions d’affaires et des pistes d’amélioration en continu pour votre entreprise, consultez vos parties prenantes.
En intégrant les attentes et les préoccupations des parties prenantes à la planification stratégique et en repensant ses façons de faire, l’entreprise peut ainsi découvrir plusieurs occasions lui permettant :
La réalisation d’un diagnostic en développement durable permet de savoir où en est l’entreprise et quels sont les enjeux les plus stratégiques pour son développement et sa pérennité.
Ce diagnostic permet de cerner rapidement les actions à réaliser en priorité sur des enjeux :
La production d’un solvant chloré pour le nettoyage de pièces métalliques a chuté de 92 %, au grand bonheur des clients de Safechem.
Au lieu de livrer le produit à ses clients, l’entreprise offre maintenant le service de nettoyage par un technicien. Ce dernier repart avec le solvant usé, qui sera recyclé et réutilisé plus de 100 fois.
La part de marché de Safechem est ainsi passée de 6 % à 50 % en cinq ans. Les actionnaires sont satisfaits parce que le chiffre d’affaires a grimpé et que l’entreprise a obtenu le soutien des écologistes. (Jean-Sébastien Trudel, Les Affaires, 23 septembre 2006)
Le diagnostic dresse un constat de ce que l’entreprise fait déjà en matière de développement durable et met en lumière les enjeux sur lesquels elle devrait se pencher pour s’améliorer.
Dans une perspective d’amélioration continue, un tel diagnostic permet de se fixer des cibles réalistes et de mesurer son niveau d’avancement.
Outils d’autodiagnostic en entreprise
Ressources externes
Une pratique fondamentale du développement durable est la consultation des parties prenantes et le dialogue avec elles. Celles-ci interagissent avec l’entreprise et l’influencent, tout comme elles peuvent être influencées par ses activités, que ce soit dans des situations de collaboration ou de conflit.
Les parties prenantes sont principalement les :
Les parties prenantes sont de plus en plus exigeantes par rapport à la responsabilité des entreprises.
Elles se questionnent :
Un dialogue constructif avec les parties prenantes implique :
Voici quelques questions qui pourraient contribuer à votre réflexion.
L’entreprise :
Le plan d’action ou la politique de développement durable vise à formaliser l’engagement de l’entreprise à diminuer ses impacts environnementaux et à être créatrice de richesse sociale, et aide l’entreprise à avoir des impacts économiques positifs.
La politique de développement durable énonce les grands principes que l’entreprise s’engage à respecter sur les plans social, environnemental, économique et de la gouvernance.
Certaines entreprises vont plutôt préférer l’intégration d’un tel engagement à même leurs documents de politiques existants.
Le plan d’action de développement durable détermine :
Les indicateurs de résultats devraient aussi être intégrés dans les tableaux de bord des administrateurs. Plusieurs entreprises intègrent leurs actions de développement durable à leur plan stratégique ou à un système de gestion des risques.
Les engagements de l’entreprise en matière de développement durable gagnent à être connus. Pour être crédibles, les décisions prises par les dirigeants doivent être en cohérence avec ces engagements. Leur adoption ne peut reposer sur un seul individu, mais bien sur la mobilisation de l’ensemble des employés, dirigeants et administrateurs. Cela doit se traduire par des changements cohérents dans l’ensemble des fonctions de l’entreprise.
Voici des exemples :
L’un des principaux freins à l’avancement du développement durable en entreprise est la difficulté de mesurer les retombées et bénéfices des projets réalisés.
Le suivi d’indicateurs de performance environnementale ou sociale par les administrateurs et dirigeants favorise une prise de décision axée sur le développement durable.
Le tableau de bord permet :
L’entreprise peut aussi intégrer des indicateurs au système existant de suivi de sa performance économique ou de gestion des risques, tels que :
L’entreprise responsable doit communiquer de façon transparente au sujet de ses activités et des conséquences de celles-ci sur :
Cette démarche vise à :
La communication dans un contexte de développement durable nécessite de respecter quelques règles de base, si l’entreprise souhaite en retirer des bénéfices plutôt que des critiques.
Un des principaux risques est de faire ce qu’on appelle de l’écoblanchiment (en anglais greenwashing). Cette pratique consiste à prétendre qu’un produit est écologique alors qu’il n’y a que peu ou pas d’effets positifs sur l’environnement. À ce sujet, consultez la section Marketing dans un contexte de développement durable.
Une bonne communication dans un contexte de développement durable doit tenir compte des critères suivants :
Le rapport de développement durable vise à informer les parties prenantes des actions et des résultats économiques, sociaux et environnementaux de l’entreprise.
Ce rapport permet d’améliorer l’image de l’entreprise :
Les entreprises gagnent à mieux connaître leurs dépenses actuelles ou futures associées à l’environnement, pour intégrer cette préoccupation dans leurs décisions d’affaires et cibler les sources potentielles d’économie.
La comptabilité :
De plus en plus d’investisseurs souhaitent connaître les risques environnementaux, sociaux et éthiques encourus, notamment en ce qui concerne la réputation de l’entreprise et les conséquences des changements climatiques.
Plusieurs donneurs d’ordres exigent que les entreprises rendent des comptes sur leur performance sociale ou environnementale, notamment sur le plan des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Consultez la page Répondre aux exigences des donneurs d’ordres.
Connaissez-vous la quantité d’eau utilisée ou de GES émis par votre entreprise ? Accorder une valeur en argent à l’environnement aide à améliorer certaines façons de faire et à cibler de nouvelles sources d’économies potentielles. L’écocomptabilité est un outil de prise de décision pour toute entreprise souhaitant prendre le virage du développement durable.
L’écocomptabilité est une refonte du système comptable traditionnel, puisqu’elle intègre les coûts environnementaux, sociaux et économiques internes et externes inhérents au cycle de vie total du produit.
Cette bonne pratique amène les dirigeants à revoir la rentabilité de leurs produits en considérant leurs répercussions environnementales et sociales dont les coûts sont assumés par la société en général.
Certains coûts sont difficiles à quantifier. L’entreprise peut alors le faire approximativement.
Le bilan carbone fait état de la quantité de GES émise durant l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Il est fait dans le but éventuel d’échanger des crédits carbone ou d’influencer le choix des consommateurs.
Il existe des guides pour réaliser un bilan carbone. Certains sont plus rigoureux que d’autres, notamment la démarche ISO 14064.
Plusieurs grands donneurs d’ordres exigent que leurs fournisseurs présentent un bilan carbone pour certains de leurs produits. Une empreinte carbonique plus faible sera valorisée par certains consommateurs.
Le bilan carbone peut aussi être utilisé pour déterminer les activités où la plus grande quantité de GES est émise. L’entreprise pourra ainsi concentrer ses efforts de réduction sur ces activités et chercher des solutions.
Au Québec, le Système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre exige des entreprises assujetties qu’elles comptabilisent et divulguent leurs émissions de GES annuellement.
Téléphone :
418 691-5959
Sans frais :
1 866 680-1884, poste 4055
Adresse postale :
710, place D'Youville, 5e étage
Québec
(Québec)
G1R 4Y4
Télécopieur :
418 643-6669