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L’économie circulaire est un système de production, d’échanges et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique de circulation en boucle des matières dans l’économie. Il s’agit d’une réponse aux problématiques causées par le modèle d’économie linéaire, c’est-à-dire « extraire, fabriquer, consommer et jeter ». L’économie circulaire tente de répondre à trois objectifs :
Outre ses retombées sur le plan environnemental, l’économie circulaire améliore la résilience de l’économie mondiale face :
Voici quelques stratégies d’économie circulaire mises en place par des entreprises et des organismes de développement économique :
Dans un contexte d’économie circulaire, les produits, les biens ou les infrastructures devraient être :
Si leur conception intègre partiellement ces critères, on dira qu’ils sont écoconçus ou écoresponsables ou qu’ils ont une incidence environnementale plus faible que leurs équivalents sur le marché.
Permettre à tous de trouver des aliments locaux, sains et diversifiés en provenance directe de fermes artisanales!
Arrivage favorise l’accès direct aux produits fermiers et artisans pour les commerces de détail et les restaurants, structurant ainsi des réseaux régionaux « de la ferme à l’assiette ». Sa plateforme mobilise déjà plus de 360 producteurs et restaurateurs, qui profitent de cet outil de mise en marché pour distribuer leurs produits ou s’approvisionner localement.
Arrivage participe au développement économique local, encourage l’accès à un approvisionnement toujours plus responsable et aide les producteurs à écouler leurs stocks, notamment en période de crise.
Donner une seconde vie aux déchets électroniques
Chaque année, 170 000 tonnes de déchets électroniques sont produites au Québec, dont seulement 10 % sont recyclées. Pourtant, ces déchets électroniques représentent une véritable mine d’or! Certains composants, comme les cartes de circuits imprimés, ont une concentration en métaux rares 250 fois plus élevée que dans les minerais extraits des sols. Pyrocycle développe une technologie capable de recueillir ces métaux avec beaucoup moins de pertes que les technologies actuelles, diminuant ainsi les besoins en extraction minière. En 2019, ce sont 1 256 tonnes d’émissions de CO2 qui ont pu être évitées grâce à Pyrocycle.
Grâce à sa technologie, Pyrocycle intéresse les clients à l’international par sa capacité à recycler, en plus des métaux, les plastiques issus du matériel informatique usagé. Ainsi, Pyrocycle vient combler une place dans la chaîne de gestion des déchets en permettant aux organismes de collecte et de tri de recycler leurs déchets électroniques.
Faciliter les échanges au sein d’une région
La SADC du Kamouraska travaille depuis 35 ans à l’accompagnement et au développement économique local de sa région. Depuis 2013, elle offre la démarche d’économie circulaire Kamouraska, qui a permis jusqu’à aujourd’hui de dévier 200 tonnes de matières de l’enfouissement, d’éviter l’émission de 80 tonnes de gaz à effet de serre et de réaliser 25 000 $ d’économie pour les entreprises.
Innovante et multipartenaires, la démarche d’économie circulaire Kamouraska propose de l’écologie industrielle, soit un système d’échanges (synergies) de matières, d’énergie ou de ressources entre deux ou plusieurs entités. La mise en marché d’un sous-produit, d’un résidu ou de l’énergie disponible permet ainsi un gain environnemental tout en présentant de nouvelles occasions d’affaires pour les entreprises. Par sa grande connaissance des industries présentes dans la région, la SADC du Kamouraska est ainsi en mesure de mettre de l’avant les échanges possibles entre les diverses organisations, pour que les déchets et résidus des uns deviennent la matière première des autres.
Des sous-produits à haute valeur ajoutée
Rio Tinto est un chef de file mondial dans le domaine de la prospection, de l’exploitation et de la transformation des ressources minérales. Chaque année, l’entreprise génère 400 000 tonnes de sous-produits et de matières résiduelles, dont plus de 85 % sont valorisés et détournés de l’enfouissement au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Cette mise en circulation de sous-produits à valeur ajoutée génère plusieurs dizaines de millions de dollars d’activité économique.
Grâce à sa grande expertise technique, Rio Tinto tente de trouver la plus haute valeur ajoutée pour ses matières résiduelles, qui seraient autrement enfouies, en les réintroduisant au sein de ses propres activités ou en les fournissant à d’autres industries. Par exemple, dans la région du Saguenay–Lac Saint-Jean, Rio Tinto a repensé son sous-produit d’anhydrite, en collaboration avec ses partenaires industriels, pour en faire un fertilisant pour les plantations de bleuets avoisinantes ou pour fabriquer du ciment et des planchers autonivelants.
Redonner vie aux aliments grâce aux insectes comestibles
TriCycle fait rayonner une nouvelle façon de valoriser nos résidus alimentaires : l’élevage d’insectes comestibles. En plus de réutiliser nos déchets, l’élevage d’insectes représente un élevage responsable et accessible en milieu urbain. TriCycle souhaite transmettre son savoir pour que davantage de producteurs s’y intéressent. Lancé en 2019, ce projet de recherche valorise maintenant 80 tonnes de résidus alimentaires dans une ferme d’élevage de 2 600 pieds carrés en plein cœur de Montréal. TriCycle est un membre cofondateur de la première coopérative de producteurs agricoles urbains au Québec et a formé plus de 300 personnes dans ses ateliers.
Grâce à une production d’insectes à partir de matières organiques, TriCycle permet de donner une troisième vie à nos résidus alimentaires, tout en créant un sous-produit à haute valeur ajoutée. En effet, TriCycle travaille à la production d’insectes comestibles à faible empreinte environnementale, en plus de fabriquer du fumier d’insectes, un fertilisant bénéfique aux cultures végétales.
Optimiser le recyclage des plastiques par des solutions concrètes
Comme démontré dans l’Étude économique sur l’industrie, les marchés et les déchets du plastique au Canada, menée par un consortium formé de Deloitte et de Cheminfo Services, l’élimination complète de l’enfouissement du plastique d’ici 2030 procurerait des avantages potentiels importants au Canada par rapport au statu quo, soit :
Dans le but de contribuer à la construction d’une telle économie circulaire des plastiques au Canada, six organisations (Keurig Dr Pepper Canada, Cascades, Danone Canada, Dyne-a-pak, TC Transcontinental et l’Association canadienne de l’industrie de la chimie) ont uni leurs forces pour créer le Groupe d’action plastiques circulaires (GAPC).
En réunissant des acteurs majeurs de la chaîne de valeur du recyclage des plastiques, le GAPC vise la mise en commun de données et d’expertises permettant une meilleure synergie entre les centres de tri, les conditionneurs et les différents marchés pour le plastique recyclé. Se voulant force de recommandation, le GAPC créera une feuille de route pour le recyclage des plastiques au Québec, qui servira de base pour une reproduction du modèle ailleurs au Canada.
Sans frais :
1 866 680-1884
Mise à jour le : 11 décembre 2020
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